Maroc – Rwanda : Paul Kagamé rend visite à Mohammed VI

Redigé par IGIHE
Le 20 juin 2016 à 05:23

A partir de ce lundi, le président du Rwanda, Paul Kagame, effectue une visite officielle de deux jours au Maroc. Un séjour qui inaugure un nouveau cycle de relations diplomatiques entre le Maroc et les pays d’Afrique de l’Est.
À l’invitation du roi du Maroc, le président du Rwanda, Paul Kagamé, entame, ce lundi 20 juin, une visite officielle de deux jours au Maroc.
Premier déplacement d’un président rwandais au Maroc, cette visite ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire des relations (...)

A partir de ce lundi, le président du Rwanda, Paul Kagame, effectue une visite officielle de deux jours au Maroc. Un séjour qui inaugure un nouveau cycle de relations diplomatiques entre le Maroc et les pays d’Afrique de l’Est.

À l’invitation du roi du Maroc, le président du Rwanda, Paul Kagamé, entame, ce lundi 20 juin, une visite officielle de deux jours au Maroc.

Premier déplacement d’un président rwandais au Maroc, cette visite ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire des relations diplomatiques entre le Maroc et les pays d’Afrique de l’Est, dont une grande partie est plutôt favorable à la position de la République arabe sahraouie (RASD) sur la question du Sahara occidental.
Sahara, une approche plus ou moins neutre

En effet, si le Rwanda reconnaît la RASD depuis 1976, il soutient la position de l’ONU en vue de parvenir à un règlement politique juste et durable. Aux yeux des Marocains, cette position ne ferme pas la porte à un dialogue avec Kigali afin de la convaincre du bien fondé de la marocanité du Sahara.

Signe d’une ouverture diplomatique entre les deux pays : une ambassade du Maroc au Rwanda devrait ouvrir dans le courant de l’année dans le cadre d’un vaste mouvement d’implantation de nouvelles chancelleries marocaines en Afrique et en Amérique latine.

Le président rwandais avait déjà effectué une visite officielle en Algérie du 19 au 21 avril 2015 au cours de laquelle il avait rencontré le président Abdelaziz Bouteflika. Les deux dirigeants avaient alors réaffirmé leur soutien aux efforts du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et de son envoyé spécial, Christopher Ross, de résoudre le conflit. On en était restés là.

Avec Jeune Afrique


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