Mauritanie, l’acharnement contre l’opposition

Redigé par mondafrique.com
Le 17 mai 2018 à 01:01

Le mardi 15 mai, des perquisitions « musclées » ont eu lieu à Nouakchott au domicile personnel et aux sièges des entreprises de Mohamed Ould Bouamatou, opposant notoire et actionnaire minoritaire de Mondafrique ainsi que de de son principal collaborateur, Mohamed Debagh.

Ces menaces ont provoqué les protestations de William Bourdon et Elyezid Yezid, les avocats des personnalités mauritaniennes mises en cause. Ces perquisitions semblent intervenir à la suite de l’ouverture précipitée, par le Parquet de NOUAKCHOTT, d’une nouvelle procédure visant des faits d’évasion fiscale et de blanchiment, procédure opportunément ouverte contre X (d’évidence pour tenter vainement de neutraliser son caractère opportuniste).

Le fils de Monsieur Mohamed Ould Boumatou a été emmené au poste de police pour y être interrogé pendant quelques heures.Ces perquisitions ont également conduit à l’interpellation de l’épouse de Monsieur Mohamed DEBAGH qui a été ensuite relâchée. Seules des armes dont la détention était autorisée ont été saisies.

Un acharnement judiciaire Après que le juge d’instruction ait refusé, à juste titre, de scinder cette deuxième procédure de la première ayant conduit à la diffusion de mandats d’arrêt et de Notices rouges, aujourd’hui à l’examen de la Commission d’interception d’INTERPOL, le Parquet a saisi la Chambre d’accusation qui a accepté le principe de deux procédures séparées.

L’acharnement judiciaire mis en œuvre par le pouvoir du Président AZIZ en MAURITANIE à l’encontre de nos clients est sans limite.Il avait déjà conduit à de grossières falsifications et à une instrumentalisation éhontée de la loi réprimant la corruption des agents publics étrangers pour tenter de criminaliser nos clients...


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité