Menacé par les violences, le Burundi est au bord de la rupture

Redigé par Agence Bujumbura News
Le 29 mai 2015 à 01:49

Les Nations unies dénoncent des violences commises par les milices du parti au pouvoir.
La situation au Burundi est alarmante et le pays est au bord du chaos. C’est ce qui ressort des déclarations du chef des droits de l’homme aux Nations unies, Zeid Ra’ad al-Hussein.
Mardi 26 mai, lors d’une réunion du Conseil des droits de l’hommes de l’ONU, il a affirmé que les violences commises par les milices Imbonerakure à la solde du président burundais Pierre Nkurunziza étaient alarmantes, avec des menaces (...)


Les Nations unies dénoncent des violences commises par les milices du parti au pouvoir.

La situation au Burundi est alarmante et le pays est au bord du chaos. C’est ce qui ressort des déclarations du chef des droits de l’homme aux Nations unies, Zeid Ra’ad al-Hussein.

Mardi 26 mai, lors d’une réunion du Conseil des droits de l’hommes de l’ONU, il a affirmé que les violences commises par les milices Imbonerakure à la solde du président burundais Pierre Nkurunziza étaient alarmantes, avec des menaces sur des activistes, et la propagation de discours de haine.

« Les leaders de l’opposition, les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme craignent pour leur vie », a t-il été cité dans un tweet des Nations unies.

A l’approche de l’élection présidentielle du 26 juin, où Pierre Nkurunziza se représentera pour un troisième mandat grâce à une modification de la constitution contre l’avis de la population, le gouvernement du Burundi a appelé mardi 26 mai à une récolte de dons pour financer le scrutin. « Nous n’avons pas anticipé le fait que le gouvernement n’aurait pas assez de fonds », a déclaré le porte-parole de la présidence, Gervais Abayeho.

Une nouvelle illustration du climat d’incertitude et de tension dans lequel vont se dérouler les élections locales et nationales. Les diplomaties occidentales ont déjà exigé plusieurs fois un report du scrutin présidentiel pour permettre une organisation transparente du processus démocratique. Un report refusé par Pierre Nkurunziza.

L’assassinat du leader d’un parti d’opposition devant son domicile samedi 23 mai a brisé les fragiles espoirs de dialogue entre le gouvernement et l’opposition. Le Burundi semble aujourd’hui dans une impasse.


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