L’ancien champion du monde de boxe anglaise, Mohamed Dridi, a été retrouvé mort par balle dans une résidence de Palavas lundi 5 décembre. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’en avait pas fini avec le milieu du banditisme et était même traqué.

L’ancien champion de kickboxing semblait connaître son tueur. Mohamed Dridi est décédé, tué par balle lundi 5 décembre. Le corps de cet ancien caïd âgé de 48 ans a été retrouvé dans une résidence de Palavas-les-Flots (Hérault) par son fils aux alentours de 10h. Une enquête pour homicide a été ouverte peu après et selon les premiers éléments, tout laisse penser que celui qui fut aussi champion du monde de boxe anglaise n’en avait pas fini avec le milieu du banditisme.

Celui qui était surnommé "Momo le turbulent" a été touché d’une balle en pleine poitrine. Son décès a été instantané, a confirmé ce mardi l’institut médico-légal du CHRU de Montpellier qui a pratiqué l’autopsie, précise le journal local.

Mohamed Dridi était entièrement nu dans le salon du petit appartement situé au dernier étage d’une résidence de la rive droite de Palavas, où il vivait depuis un an et demi avec son fils. L’immeuble était doté d’un digicode et l’ancien boxeur ne s’est pas méfié en laissant monter son tueur, ce qui laisse penser qu’il le connaissait.
Hospitalisé sous une fausse identité

Ce dernier semblait bien informé puisqu’il a attendu que le fils de la victime, un footballeur de 23 ans, quitte les lieux pour aller faire son jogging d’une heure comme tous les matins, pour se rendre au domicile de Mohamed Dridi, précise Metropolitain. Un appartement où celui qui avait défrayé un temps la chronique judiciaire était venu "se mettre au vert" car tout porte à croire qu’il était traqué.

Pour preuve, Mohamed Dridi a été hospitalisé pour des problèmes cardiaques à la clinique Saint-Roch à Montpellier sous une fausse identité : "Cela signifie que la victime n’était pas tranquille, qu’elle était pistée, voire plus sûrement qu’elle était traquée", assure une source proche de l’enquête au journal. Les policiers du SRPJ de Montpellier en charge des investigations s’intéressent donc particulièrement au passé de Mohamed Dridi et aux dernières personnes, amis et ennemis, qui étaient en contact avec lui.

avec metro news