Municipales en Afrique du Sud : les attaques se multiplient contre l’ANC.

Redigé par IGIHE
Le 27 juillet 2016 à 01:09

En Afrique du Sud, la campagne pour les élections municipales du 3 août prochain est émaillée de tensions. L’ANC monte d’un ton face à l’opposition qui l’accuse de raviver les tensions raciales dans le pays. Mais le parti majoritaire doit aussi faire face à des déchirements internes qui ont causé plusieurs drames depuis le début de la campagne.
L’annonce des listes de l’ANC début juin avait déclenché une vague d’émeutes et de manifestations violentes autour de Pretoria et dans la province du KwaZulu Natal (...)

En Afrique du Sud, la campagne pour les élections municipales du 3 août prochain est émaillée de tensions. L’ANC monte d’un ton face à l’opposition qui l’accuse de raviver les tensions raciales dans le pays. Mais le parti majoritaire doit aussi faire face à des déchirements internes qui ont causé plusieurs drames depuis le début de la campagne.

L’annonce des listes de l’ANC début juin avait déclenché une vague d’émeutes et de manifestations violentes autour de Pretoria et dans la province du KwaZulu Natal notamment.

Le mécontentement qui entoure ces listes est semble-t-il aussi la cause d’une vague d’assassinats dans cette région côtière. En tout, ce sont 13 membres du parti, cadres locaux ou simples militants, qui ont été tués dans le Kwa Zulu Natal ces trois derniers mois. Les deux dernières victimes en date ont été retrouvées mortes en début de semaine dernière.

Ces violences inquiètent la commission électorale sud-africaine, et ce week-end le vice-président Cyril Ramaphosa a dénoncé une manipulation « pour faire dérailler la campagne de l’ANC ».

Ces incidents s’ajoutent à une campagne de plus en plus tendue entre le parti majoritaire et l’Alliance démocratique. Le principal parti d’opposition semble bien parti pour rafler plusieurs métropoles clés à l’issue de ce scrutin, et dans cette dernière ligne droite, tous les coups semblent permis entre les deux partis rivaux pour faire basculer l’opinion.

Lors de ses meetings, Jacob Zuma accuse ouvertement la DA d’être « l’héritière du Parti national » de l’apartheid et demande aux électeurs noirs de ne pas soutenir « un parti d’oppresseurs ».

Avec africatime.com


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