Obama révolté par la démocratie burundaise piétinée.

Redigé par ndj
Le 16 novembre 2015 à 11:29

Le président américain pleure sur la démocratie burundaise piétinée par le Régime Nkurunziza du plus en plus isolé et qui fait des ravages dans les quartiers contestataires avec plus de 230 personnes tuées en moins de cinq mois.
C’est comme s’il faisait un clin d’oeil aux patriotes burundais pour leur dire que personne ne viendra arrêter ces tueries si ce ne sont eux-mêmes.
Mais il est difficile de voir naître un leader du consensus social, respecté et aimé de tous les opprimés burundais, grands et (...)


Le président américain pleure sur la démocratie burundaise piétinée par le Régime Nkurunziza du plus en plus isolé et qui fait des ravages dans les quartiers contestataires avec plus de 230 personnes tuées en moins de cinq mois.

C’est comme s’il faisait un clin d’oeil aux patriotes burundais pour leur dire que personne ne viendra arrêter ces tueries si ce ne sont eux-mêmes.

Mais il est difficile de voir naître un leader du consensus social, respecté et aimé de tous les opprimés burundais, grands et petits, dans un pays autrefois déchiré par une idéologie ethniciste dont on ne peut pas dire qu’elle est complètement éradiquée.

Dans un message vidéo au peuple burundais, le président américain demande à mettre fin aux discours de haine et à se rassembler. Il appelle les autorités de Bujumbura et l’opposition à se rencontrer dans le cadre d’un dialogue.

Après des mois de crise au Burundi, Barack Obama a décidé de s’adresser directement au peuple burundais.

Depuis la Maison-Blanche, il explique que « le Burundi est un pays beau et fier. Mais ces derniers mois, l’avenir de cette terre que vous aimez a été mis en danger. »

M.Obama a des mots très durs envers « les dirigeants (qui) ont déversé une rhétorique haineuse. Des actes terribles de violence ont couté la vie à des hommes, des femmes et des enfants innocents. Au vu de l’histoire douloureuse du Burundi, nous savons où ce genre de violence peut mener. Aujourd’hui, vous avez la chance de choisir une autre voie. »

Le président américain affirme s’adresser aux Burundais « en tant que partenaire et ami ».

Barack Obama demande « aux dirigeants du Burundi (…) de mettre de côté le langage de la haine et la division. Respectez votre engagement à participer à un dialogue sous médiation internationale hors du Burundi. Après tout, la vraie force réside en la capacité d’unifier un pays, pas de le déchirer. »

L’armée burundaise est aussi concernée par ce message.

« Aux militaires du Burundi, vous représentez la possibilité du Burundi de dépasser les divisions et d’unir. Vous êtes les fils et les filles du Burundi. Vous avez aidé à maintenir la paix à travers l’Afrique. Maintenant, vous pouvez aider à maintenir la paix chez vous, en restant en dehors des conflits politiques et en protégeant le peuple burundais. »

Enfin, le président américain a un dernier message pour le peuple burundais, à qui il demande de s’unir dans l’intérêt du pays.

« A tous les Burundais, souvenez-vous de ce que vous pouvez accomplir quand vous vous tenez ensemble, comment vous êtes sortis du colonialisme et avez construit une nation. Après la guerre civile et la lutte, vous avez travaillé pour reconstruire. Vous avez vu la possibilité d’un avenir meilleur et plus paisible. Ne laissez pas la rivalité politique ou les voix de la haine vous enlevez cela. Vous êtes un seul peuple, et maintenant il est temps de se lever contre la violence et de commencer le difficile travail d’unité. L’avenir de votre pays, l’avenir que vous voulez pour vos enfants, est entre vos mains. »

Cette résolution propose de renforcer la « présence » de l’ONU au Burundi, ce qui pourrait mener au déploiement de Casques bleus pour apaiser les violences.

Avec ndj


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