Ouganda : arrestations et tentatives d’intimidation à l’encontre des journalistes .

Redigé par IGIHE
Le 2 mars 2016 à 05:49

En Ouganda, le 1er mars est la date limite pour les opposants qui souhaiteraient faire un recours officiel contre les résultats de l’élection présidentielle. Une date qui cristallise les tensions, car depuis l’annonce des résultats le principal opposant est entravé dans sa liberté de mouvement alternant les périodes en résidence surveillée et celles au poste de police. Si la pression à l’encontre de l’opposition est très présente depuis les élections, elle l’est également à l’encontre des journalistes. (...)

En Ouganda, le 1er mars est la date limite pour les opposants qui souhaiteraient faire un recours officiel contre les résultats de l’élection présidentielle. Une date qui cristallise les tensions, car depuis l’annonce des résultats le principal opposant est entravé dans sa liberté de mouvement alternant les périodes en résidence surveillée et celles au poste de police. Si la pression à l’encontre de l’opposition est très présente depuis les élections, elle l’est également à l’encontre des journalistes. Lundi, plusieurs reporters ont été brièvement arrêtés dans le cadre de leurs activités.

Plusieurs journalistes ont été arrêtés lundi 29 février devant la résidence de Kizza Besigye. Ils attendaient la sortie de l’opposant alors que les forces de police empêchent toujours d’accéder librement à sa maison. Ils ont été rapidement libérés.

Pratiquement au même moment, dans le centre-ville de la capitale, des opposants menaient une action devant la maison du président Museveni - ils ont lâché des porcelets aux abords de sa résidence. Deux journalistes présents pour couvrir l’événement ont été arrêtés. L’un d’entre eux n’a été relâché que tardivement dans la soirée, sa caméra ayant été confisquée par les autorités.

Dans le même temps, la police a tenu lundi une conférence de presse qui avait un goût d’avertissement. Fred Enanga, le porte-parole de la police, a rappelé qu’il connaissait bien le droit à la liberté d’expression mais que, selon lui, elle « ne protège pas [contre] des propos illégaux qui incitent à la violence. » Soulignant qu’il avait pu remarquer le « nombre grandissant d’articles [...] relayant la propagande » ainsi qu’une « agressivité croissante » dans certains médias.

Avec africatime.com


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