"Oui, non, peut-être" : la valse-hésitation sur la manifestation amuse les internautes

Redigé par IGIHE
Le 23 juin 2016 à 11:54

LOI TRAVAIL - Le bras de fer entre les syndicats et le gouvernement concernant l’interdiction de manifester le 23 juin a beaucoup amusé les internautes. La majorité d’entre eux se moquent de ce dialogue de sourds.
Un débat de bric et de broc. Alors que le préfet de police de Paris avait annoncé ce mercredi matin l’interdiction de manifester contre la loi Travail le 23 juin, du fait que les syndicats refusaient d’organiser une mobilisation statique, voilà que les manifestants pourront finalement (...)

LOI TRAVAIL - Le bras de fer entre les syndicats et le gouvernement concernant l’interdiction de manifester le 23 juin a beaucoup amusé les internautes. La majorité d’entre eux se moquent de ce dialogue de sourds.

Un débat de bric et de broc. Alors que le préfet de police de Paris avait annoncé ce mercredi matin l’interdiction de manifester contre la loi Travail le 23 juin, du fait que les syndicats refusaient d’organiser une mobilisation statique, voilà que les manifestants pourront finalement tourner autour du bassin de l’Arsenal dans la capitale. Cinq cent mètres aller, 500 mètres retour, le cortège longera les quais et contournera la Place de la Bastille. En outre, c’est une mobilisation statique d’un kilomètre qui devrait avoir lieu, celle précisément que les syndicats refusaient d’organiser.

"Oui, non, peut-être"

Sur les réseaux sociaux, les internautes pointent désormais les incohérences de ce dialogue de sourds entre syndicalistes et gouvernement. Certains ironisent sur la forme du parcours, d’autres se moquent de l’indécision des différentes parties...


Le retournement de veste de Marine Le Pen brocardé

Mélenchon, Fillon, Juppé, Filippetti… En quelques heures à peine, des dizaines de personnalités politiques – tous partis confondus – y sont aussi allées de leur petit commentaire. Mais la réaction la plus inattendue demeure sans doute celle de Marine Le Pen, qui le 20 juin appelait à l’interdiction des manifestations en état d’urgence, mais qui ce mercredi, a dénoncé une "démission face aux casseurs" et une "atteinte grave à la démocratie" sur son compte Twitter. Une incohérence pointée du doigt sur Twitter.

Twitter, où un utilisateur a également recommandé l’apport de supporters irlandais, à la bonne humeur particulièrement appréciée pendant l’Euro et dont l’approche des forces policières (et des enfants) a fait ses preuves. De quoi éviter les débordements observés lors des précédents rassemblements.


metronews.fr


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