Pakistan : l’opposition renonce à bloquer les rues d’Islamabad

Redigé par IGIHE
Le 2 novembre 2016 à 12:07

Islamabad peut respirer. La capitale du Pakistan devait être paralysée mercredi 2 novembre par des militants de l’opposition qui réclament le départ du Premier ministre. Mais, coup de théâtre, mardi le chef de ce parti a annoncé la levée du blocage, remplacé par une grande parade.
Avec notre correspondant à Islamabad, Michel Picard
La tension n’a cessé de monter ces derniers jours entre le Parti pour la justice (PTI) et le gouvernement. Le parti dirigé par le charismatique Imran Khan réclamait la (...)

Islamabad peut respirer. La capitale du Pakistan devait être paralysée mercredi 2 novembre par des militants de l’opposition qui réclament le départ du Premier ministre. Mais, coup de théâtre, mardi le chef de ce parti a annoncé la levée du blocage, remplacé par une grande parade.

Avec notre correspondant à Islamabad, Michel Picard

La tension n’a cessé de monter ces derniers jours entre le Parti pour la justice (PTI) et le gouvernement. Le parti dirigé par le charismatique Imran Khan réclamait la démission du Nawaz Sharif, mis en cause dans l’affaire des « Panama Papers » pour des biens détenus à l’étranger par ses enfants.

Mais la Cour suprême a proposé une commission d’enquête pour faire la lumière sur ces avoirs. Bien peu, et pourtant assez pour le chef de l’opposition qui a aussitôt ordonné la fin de son mouvement malgré la mobilisation de ses partisans qui par centaines ont affronté les forces de police aux abords d’Islamabad.

Un revirement qui interroge aujourd’hui. Imran Khan n’avait-il pas assez de partisans pour bloquer Islamabad ? A-t-il négocié avec le gouvernement davantage de moyens pour son mouvement ? La toute puissante armée, silencieuse dans cette affaire, a-t-elle joué de son influence en coulisse ? Armée qui, quelques heures auparavant, affirmait avoir trouvé un accord avec le gouvernement sur le nom du futur chef d’état-major qui doit prendre ses fonctions à la fin du mois.

Impossible d’affirmer la cause de ce volte-face, tant ce revirement a surpris les observateurs les plus aguerris et tant la politique au Pakistan s’apparente souvent à un jeu de billard à cinq bandes.

Avec rfi.fr


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