"Panama Papers" : la Société Générale va poursuivre Mélenchon, Kerviel et Me Koubbi.

Redigé par IGIHE
Le 8 avril 2016 à 07:37

POURSUITES – La Société Générale a annoncé jeudi qu’elle allait engager des poursuites en diffamation à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, l’ex-trader Jérôme Kerviel et l’avocat de celui-ci, Me David Koubbi.
Après avoir organisé la contre-attaque dans la presse, la Société Générale, mise en cause par les révélations de presse dans le cadre du scandale "Panama Papers", passe à l’offensive. La banque de la Défense a annoncé jeudi qu’elle allait poursuivre en justice trois personnalités pour des propos tenus par ces (...)

POURSUITES – La Société Générale a annoncé jeudi qu’elle allait engager des poursuites en diffamation à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, l’ex-trader Jérôme Kerviel et l’avocat de celui-ci, Me David Koubbi.

Après avoir organisé la contre-attaque dans la presse, la Société Générale, mise en cause par les révélations de presse dans le cadre du scandale "Panama Papers", passe à l’offensive. La banque de la Défense a annoncé jeudi qu’elle allait poursuivre en justice trois personnalités pour des propos tenus par ces derniers à son encontre qu’elle juge "calomnieux" et diffamatoires.

La banque cible ainsi le dirigeant du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, ainsi que son ex-trader Jérôme Kerviel et l’avocat de celui-ci, Me David Koubbi. Le premier a notamment affirmé jeudi matin sur France Info que les dirigeants de la banque étaient des "menteurs" qui devaient "être châtiés", tandis que M. Kerviel avait déclaré que la Société générale était "multirécidiviste des infractions".

Des poursuites et un lourd passif

Mercredi, le Directeur général de la banque Frédéric Oudéa a affirmé au Figaro que son établissement ne détenait plus d’implantations au Panama depuis 2012. En outre, il a assuré que les structures offshore toujours détenues par la Société Générale existaient "en transparence fiscale avec les autorités concernées, y compris pour les quelques cas qui concernent des résidents français".

On connaît l’affaire qui continue d’opposer l’ancien trader à son ex-employeur suite à la perte, en 2008, de 4,9 milliards d’euros que la banque attribue aux prises de risques de Jérôme Kerviel sur les marchés. Après de multiples rebondissements, la commission d’instruction de la Cour de révision doit décider si un nouveau procès dans cette affaire doit s’ouvrir. Entre-temps, la Cour d’appel de Versailles reprendra les audiences dans le cadre du volet civil du dossier, alors qu’au pénal, Jérôme Kerviel a été condamné en appel en 2012 à cinq ans de prison, dont deux avec sursis dans le volet pénal de ce dossier. Ce que ne manque pas de rappeler la banque dans le communiqué qu’elle a publié relativement aux poursuites engagées.

Avec metronews.fr


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