PARCEM : Les propos des parlementaires européens étaient bien justifiés

Redigé par IGIHE
Le 23 septembre 2014 à 10:10

Les propos tenus par les parlementaires européens lors de la session plénière de la semaine dernière sur l’emprisonnement de Pierre Claver Mbonimpa, Président de l’APRODH ne visaient pas à pointer du doigt le Burundi ni se mêler des affaires juridiques du pays, comme le pensent certains. Faustin Ndikumana, Représentant de l’Organisation PARCEM indique que les parlementaires européens voulaient mettre en garde le Burundi sur les risques de revoir les relations du Burundi avec l’Union européenne.
Lors (...)

Les propos tenus par les parlementaires européens lors de la session plénière de la semaine dernière sur l’emprisonnement de Pierre Claver Mbonimpa, Président de l’APRODH ne visaient pas à pointer du doigt le Burundi ni se mêler des affaires juridiques du pays, comme le pensent certains. Faustin Ndikumana, Représentant de l’Organisation PARCEM indique que les parlementaires européens voulaient mettre en garde le Burundi sur les risques de revoir les relations du Burundi avec l’Union européenne.

Lors d’une conférence de presse animée dans la matinée de ce lundi 22 septembre 2014, le Président de l’Organisation Parole et Action pour le Réveil des Consciences et des Mentalités(PARCEM), Faustin Ndikumana est revenu sur les Accords de Cotonou dont le Burundi est signataire ainsi que sa genèse. Faustin Ndikumana a fait savoir que les Accords de Cotonou tiennent ses origines dans d’autres accords signés entre les pays d’Afrique-Caraïbes- Pacifique en 2000. Ces Accords donnait l’opportunité aux pays pauvres de bénéficier des aides de la part des pays européens et allaient également bénéficier des préférences commerciales par rapport aux exportations qu’ils allaient effectuer vers l’Europe.

Président de l’Organisation Parole et Action pour le Réveil des Consciences et des Mentalités(PARCEM), Faustin Ndikumana

Les Accords de Cotonou mettaient également en avant le respect des Droits de l’homme, de la démocratie, la bonne gouvernance ainsi que la mise en place des organisations de la société civile. Ces accords de Cotonou donnaient la permission aux pays européens de suivre de près l’évolution ou la mise en application de ces principes par les pays de l’ACP (Afrique-Caraibes-Pacifique).
Selon Faustin Ndikumana, la réaction des parlementaires européens est bien justifiée et ne s’immisce pas dans les affaires internes du Burundi.

Vous saurez que le Burundi a toujours été appuyé par l’Union Européenne que ce soit dans l’octroi des aides dans le domaine de l’éducation, la construction des barrages. Faustin Ndikumana cite la construction du barrage Jiji-Murembwe. Pour le Président du PARCEM, un burundais qui ne serait pas inquiet face à la décision du parlement européen serait un ignorant.


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