Le résultat de l’élection présidentielle de dimanche au Congo "n’est pas du tout connu d’avance", a estimé mercredi Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement de Brazzaville, promettant toutefois la victoire du président Denis Sassou Nguesso.
"Le résultat de l’élection n’est pas connu d’avance parce qu’il faut laisser le peuple s’exprimer dans sa sagesse’’, a déclaré M. Moungalla à Brazzaville lors d’une conférence de presse de l’équipe de campagne de M. Sassou Nguesso, dont il est l’un des porte-parole.
"Le 20 mars le peuple va se prononcer librement, sereinement et de façon apaisée. C’est un match qui va se jouer sur le terrain. Que chacun accepte les résultats", a-t-il ajouté.
Dans des propos sonnant comme une mise en garde à l’égard de l’opposition, M. Moungalla a fustigé le comportement de certains candidats de l’opposition qui soutiennent qu’une victoire de M. Sassou Nguesso à l’issue du premier tour relèverait de la "tricherie".
"Cette attitude est une préparation des esprits à la violence et à l’insurrection", a-t-il dénoncé, affirmant que le président sortant était "le seul candidat à battre une campagne digne".
"Il y a bien des indices qui montrent que le 20 mars, ou quelques jours après [lors de la publication des résultats], notre campagne sera victorieuse", a-t-il dit.
Neuf candidats, parmi lesquels une femme, sont en lice pour le scrutin de dimanche. M. Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans au pouvoir, brigue un troisième mandat présidentiel.
Le 5 mars, lors du lancement de sa campagne, le président avait promis à ses partisans de l’emporter dès le premier tour. "Le 20 mars, ça sera un penalty tiré et marqué et puis c’est la victoire", avait-il déclaré.
La candidature de M. Sassou Nguesso a été rendue possible grâce à un changement de constitution ayant fait sauter les deux verrous qui lui interdisaient de se représenter. La nouvelle loi fondamentale est entrée en vigueur en novembre après son adoption lors d’un référendum qualifié de "coup d’Etat constitutionnel" par les opposants au chef de l’Etat, qui avaient appelé à boycotter le scrutin et qui en ont rejeté les résultats.
Disant craindre des fraudes, cinq rivaux de M. Sassou Nguesso à la présidentielle du 20 mars ont mis sur pied leur propre "commission électorale" pour surveiller le scrutin de dimanche et compiler les résultats en parallèle de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) qu’il jugent inféodée au pouvoir. M. Moungalla a qualifié cette initiative d’"illégale".
Avec africatime.com
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