ETATS-UNIS - Pour éviter que les gens soient "blessés", Donald Trump a annulé son meeting de vendredi à Chicago. Des violences, dont certaines à caractère raciste, ont alors éclaté entre partisans et opposants du candidat républicain.
Le milliardaire Donald Trump a annulé vendredi 10 mars à la dernière minute un meeting à Chicago pour éviter que des gens "ne soient potentiellement gravement blessés", mais des violences ont éclaté entre partisans et opposants du candidat républicain à la Maison Blanche. Le calme est toutefois revenu dans la ville en milieu de soirée.
Des manifestants, dont bon nombre de militants de Bernie Sanders et du mouvement anti-raciste "Black Lives Matter", avaient réussi à se rassembler à l’intérieur de l’arène sportive de l’université de l’Illinois, à Chicago, où l’homme d’affaires devait s’exprimer en début de soirée, menaçant apparemment d’en perturber le bon déroulement.
Violences raciales
Toute la journée, la tension était graduellement montée à l’intérieur et à l’extérieur sur le campus, où des centaines de personnes, dont beaucoup d’étudiants, protestaient contre la venue du candidat. Un responsable a alors annoncé l’annulation de l’événement, déclenchant la joie de ses opposants, puis des altercations entre pro et anti-Trump. Des insultes et des coups de poings ont volé, et les militants de Bernie Sanders ont scandé des slogans dénonçant le racisme du magnat de l’immoblilier, tandis que la sécurité tentait de séparer les groupes et d’évacuer la salle.
Les violences ont continué à l’extérieur, et la police a procédé à des arrestations musclées, selon un vidéaste de l’AFP. Les militants "Black Lives Matter" ont bloqué temporairement une autoroute à proximité. Donald Trump a justifié l’annulation du meeting sur MSNBC. "On ne peut plus faire de meeting dans une grande ville de ce pays sans violence ou violence potentielle".

Liberté d’expression violée ?
Donald Trump a expliqué avoir décidé de reporter l’événement après avoir consulté les forces de l’ordre, une fois arrivé à Chicago. "Je pense que nous avons pris la bonne décision d’annuler", a-t-il dit à CNN, "même si notre liberté d’expression est totalement violée".
Il a refusé d’assumer la responsabilité des manifestations et des tensions en raison de son "ton", alors que ses rivaux soulignent qu’il encourage régulièrement ses partisans à s’en prendre aux fauteurs de troubles. "Je n’ai certainement pas incité à la violence", a-t-il dit, rejetant la faute sur des "agitateurs professionnels".
Avec metronews.fr
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