C’est la question posée par des professeurs d’université et des chercheurs qui dénoncent la décapitation de la liberté de pensée au Burundi, dans une lettre ouverte dont VOA Afrique a reçu la copie.
Dans cette lettre ouverte, une soixantaine d’intellectuels évoquent depuis plusieurs années ’"une chape de plomb" qui s’est abattue sur le pays.
Ces intellectuels condamnent "une pensée unique qui s’installe, refusant le débat et la contradiction, et qui manifeste ce refus avec la plus grande violence". L’environnement actuel ne permet pas l’émergence d’"un Burundi pacifié et démocratique", ajoutent-ils. "Comment l’université pourrait-elle encore assurer sa triple mission d’enseignement, de recherche et de service à la communauté", s’interrogent-ils.
Les signataires décrivent la situation à l’université du Burundi, "la peur a réduit à néant l’espace de débat et d’analyse" alors que cette institution "pourrait être un rempart face à la résurgence de la violence et des manipulations idéologiques". Mais sur la soixantaine de signataires, seuls trois Burundais figurent sur la liste. Et pourtant, le Burundi regorge d’un panorama de chercheurs et enseignants à l’université reconnus pour leur "libre pensée".
la voix de l’Amerique
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