RCA : le leader du KNK, le parti de Bozizé, placé en garde à vue

Redigé par rfi
Le 16 août 2015 à 07:52

Le secrétaire général du Kwa Na Kwa, le parti de l’ancien président François Bozizé, a été placé en garde à vue. Une décision du ministère de la Sécurité publique qui estime que certains propos tenus par ce responsable politique encouragent le peuple à la révolte.
Béa Bertin, le secrétaire général du KNK, a été arrêté à l’aéroport de Bangui en fin de matinée samedi 15 août avant d’être conduit dans les locaux de la section de recherche et d’investigation où lui a été notifiée sa garde à vue. Elle devrait durer 72 (...)

Le secrétaire général du Kwa Na Kwa, le parti de l’ancien président François Bozizé, a été placé en garde à vue. Une décision du ministère de la Sécurité publique qui estime que certains propos tenus par ce responsable politique encouragent le peuple à la révolte.

Béa Bertin, le secrétaire général du KNK, a été arrêté à l’aéroport de Bangui en fin de matinée samedi 15 août avant d’être conduit dans les locaux de la section de recherche et d’investigation où lui a été notifiée sa garde à vue. Elle devrait durer 72 heures selon des sources sécuritaires.

La justice lui reproche certaines prises de positions et des paroles trop véhémentes soutenant la candidature de François Bozizé à l’élection présidentielle. « L’annonce de la candidature de François Bozizé a perturbé de paisibles citoyens. Ensuite, lors des réunions politiques de son parti, il y a eu des propos incitant à la révolte, à la haine. Tout ça n’est pas dans le fonctionnement, dans l’attitude d’un parti responsable », argumente Aristide Sokambi, le ministre de la Justice.

Ce n’est pas une arrestation politique, se défend-t-on du côté du ministère de la Justice, mais bien l’interpellation d’un citoyen pour des faits que « nous jugeons graves » a également précisé Aristide Sokambi.

Pourtant la garde à vue de Béa Bertin, porte-voix de François Bozizé, sonne comme un avertissement clair à destination de l’ex-président. Dans une allocution sur RFI, le ministre Sokambi avait affirmé que si Bozizé remettait le pied sur le territoire centrafricain, il serait immédiatement arrêté.


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