RD Congo : l’opposant Vital Kamerhe suspend sa participation au dialogue national

Redigé par IGIHE
Le 13 septembre 2016 à 04:24

Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), principal parti d’opposition ayant accepté de participer au dialogue avec le pouvoir, a suspendu sa participation, a-t-on appris lundi d’un député de l’UNC. Il proteste contre la volonté du pouvoir de repousser la présidentielle après les élections locales. Une information confirmée par un communiqué signé de Vital Kamerhe lui-même.
Premier accroc au dialogue national. Une semaine après le début effectif de ses travaux, Vital Kamerhe, le président (...)

Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), principal parti d’opposition ayant accepté de participer au dialogue avec le pouvoir, a suspendu sa participation, a-t-on appris lundi d’un député de l’UNC. Il proteste contre la volonté du pouvoir de repousser la présidentielle après les élections locales. Une information confirmée par un communiqué signé de Vital Kamerhe lui-même.

Premier accroc au dialogue national. Une semaine après le début effectif de ses travaux, Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et « co-modérateur » du dialogue, a décidé de suspendre sa participation ce lundi 12 septembre à la mi-journée.

La matinée avait pourtant parue paisible. Dans la majorité comme l’opposition, on annonçait un consensus en cours de formation sur la révision du fichier électoral. Les deux parties semblent en effet être tombée d’accord pour une « refonte » totale de ce fichier, vérolé par de nombreuses anomalies.

Cette opération, prévue pour durer 16 mois à compter de mars 2016, doit rendre impossible tout nouveau scrutin avant août 2017. Par cette disposition, l’UNC, principale formation d’opposition ayant accepté de participer à ce dialogue, s’apprêtait donc à avaliser un maintien du président Joseph Kabila au-delà de la fin officielle de son ultime mandat constitutionnel, le 19 décembre 2016 prochain.

Mais la majorité souhaite, de surcroît, commencer par organiser des élections législatives provinciales couplées avec les élections locales. L’élection présidentielle et les législatives auraient, dans ce cas, lieu lors d’un scrutin ultérieur, prolongeant mécaniquement le bail de Joseph Kabila.

jeuneafrique


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