Du 20 au 27 juin, le président Joseph Kabila a dépêché à Washington Kikaya Bin Karubi, son principal conseiller diplomatique.
Sa mission : « sensibiliser les autorités américaines à la situation politique et électorale en RD Congo » et tenter de désamorcer les menaces de sanctions, brandies dans deux projets de résolution émanant pour l’un du Sénat (27 mai) et pour l’autre de la Chambre des représentants (13 juin). L’émissaire congolais apportait un document confidentiel de huit pages reprenant les arguments de Kinshasa.
Parmi eux, sept points (dialogue politique, bonne foi des autorités dans le processus électoral, interprétation juridique du délai constitutionnel de tenue des échéances électorales, etc.) qui ont été, le 22 juin, au cœur des échanges entre Catherine Byrne, conseillère Afrique de Barack Obama, et Kikaya Bin Karubi, avant que ce dernier rencontre d’autres responsables américains, y compris les auteurs des projets de résolution. Un « plaidoyer » qui a permis de limiter les dégâts, du moins pour l’instant.
Alors qu’une trentaine de personnalités étaient ciblées par les sanctions américaines, seul le général Célestin Kanyama, chef de la police à Kinshasa, a été sanctionné, le 23 juin, par le département du Trésor américain.
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