RDC – Raphaël Katebe Katoto : « Le pouvoir congolais cherche à fragiliser Katumbi »

Redigé par IGIHE
Le 28 juin 2016 à 03:01

Raphaël Katebe Katoto, proche de l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, s’est confié lundi à Jeune Afrique. Membre du "conseil des sages de l’opposition", l’homme d’affaires revient sur les ennuis judiciaires de Moïse Katumbi, son demi-frère et candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo.
« Les ennuis judiciaires de Moïse Katumbi ne font que commencer. » L’opposant et homme d’affaires congolais Raphaël Katebe Katoto, demi-frère du dernier gouverneur de l’ex-Katanga, en est convaincu.
Joint (...)

Raphaël Katebe Katoto, proche de l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, s’est confié lundi à Jeune Afrique. Membre du "conseil des sages de l’opposition", l’homme d’affaires revient sur les ennuis judiciaires de Moïse Katumbi, son demi-frère et candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo.

« Les ennuis judiciaires de Moïse Katumbi ne font que commencer. » L’opposant et homme d’affaires congolais Raphaël Katebe Katoto, demi-frère du dernier gouverneur de l’ex-Katanga, en est convaincu.

Joint au téléphone le 26 juin par Jeune Afrique, ce proche d’Étienne Tshisekedi (il a été l’un des artisans du rassemblement de l’opposition congolaise début juin autour de l’opposant historique à Genval, dans la banlieue bruxelloise), soutient mordicus être le propriétaire de l’immeuble qui a conduit, le 22 juin, à la condamnation de Moïse Katumbi à 36 mois de prison et à une amende d’un million de dollars américains. C’est un citoyen grec, Alexandre Stuupis qui l’accusait d’avoir fait usage de faux en écriture pour s’approprier une parcelle dans la commune de Kampemba, à Lubumbashi.

Jeune Afrique : Pourquoi avez-vous décidé de porter plainte contre le Grec Alexandre Stuupis, qui accuse Moïse Katumbi de spoliation ?

Katete Katoto : J’ai porté plainte parce que c’est un immeuble qui m’appartient. Stuupis n’est qu’un imposteur. C’est un propriétaire fabriqué de toutes pièces par les services de sécurité. Il prétend que c’est un bien qui appartenait à sa tante ou àsa mère alors que j’étais locataire dans l’immeuble auprès de la Sonas [Société nationale des assurances] en 1970. À cette époque, Moïse [Katumbi] vivait dans cette maison. Il n’avait que six ans.

C’est l’ancien propriétaire du bâtiment qui avait en effet donné mandat à la Sonas de le louer ou de le vendre. En 1976, la Sonas a décidé de vendre l’immeuble, donnant priorité au locataire pour l’achat. C’est ainsi que j’en suis devenu propriétaire. Moïse [Katumbi] n’avait que 12 ans. J’en détiens le titre de propriété depuis 40 ans. Et en RD Congo, la loi stipule qu’un titre de propriété n’est plus attaquable après trois ans.

Jeuneafrique


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