Référendum au Congo : une participation « honnête », selon Brazzaville

Redigé par rfi
Le 27 octobre 2015 à 04:23

Au Congo-Brazzaville, ils avaient le choix entre un bulletin vert pour dire « oui », ou un bulletin rouge pour dire « non » . On attend aussi les premiers résultats après le référendum d’hier sur la réforme de la Constitution, un projet très contesté qui permettrait au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un autre mandat après plus de trente ans au pouvoir. Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, a tenu une conférence de presse ce matin.
Le référendum a eu lieu dans la sérénité et dans (...)

Au Congo-Brazzaville, ils avaient le choix entre un bulletin vert pour dire « oui », ou un bulletin rouge pour dire « non » . On attend aussi les premiers résultats après le référendum d’hier sur la réforme de la Constitution, un projet très contesté qui permettrait au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un autre mandat après plus de trente ans au pouvoir. Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, a tenu une conférence de presse ce matin.

Le référendum a eu lieu dans la sérénité et dans la paix. Voilà le constat dressé par le ministre de la Communication, Thierry Moungalla. Pas de taux de participation ni de résultats à ce stade, mais des tendances sur la base de bureaux de vote-témoins qu’il a choisis de livrer à la presse dès ce matin.

Sur cette base, deux constats : la tendance va au « oui », y compris, explique-t-il, là où le vote s’est exprimé de manière minimum ; deuxième constat, la participation a été globalement honnête, la majorité des Congolais sont allés voter, assure le porte-parole du gouvernement, avec tout de même une situation contrastée dans le pays car Brazzaville, où se sont concentrés les violences durant la campagne, n’est pas le reste du pays, insiste le ministre. Et on n’a pas voté de la même manière dans les différentes régions du pays.

Thierry Moungalla ne nie pas que, par endroits, le vote ait été perturbé. Il cite même le cas d’un arrondissement de Lékoumou où seuls trois bureaux de vote ont ouvert sur 24. Mais ce n’est pas la majorité. Et là où l’opposition y voit une conséquence de son appel au boycott, le ministre, lui, avance d’autres explications possibles : il accuse l’opposition qu’il qualifie de « radicale » « d’avoir mené des campagnes d’intimidation » pour empêcher certains électeurs d’aller jusqu’à leur bureau de vote dans certaines zones. En revanche, le ministre évoque des cas de quasi-plébiscite avec certains bureaux où les résultats ainsi que le taux de participation frisent les 100%.


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