« En moins d’une année, RNIT a réalisé des profits allant jusqu’à 65% de son capital initial. RNIT a commencé avec 1.4 milliards de francs. Il vaut maintenant 2.3 milliards de francs », a indiqué André Gashugi, le DG de RNIT satisfait de voir que les stratégies mises en place pour le développement du fonds ont donné plus que les projections escomptées pour un fonds où tout citoyen peut acheter 2.000 francs vingt actions pour une valeur unitaire initiale de 100 Frs.
« Au 31 juillet 2017, une action de RNIT valait 107.73 frw. Elle vaut actuellement 117.83 Frw soit une valeur ajoutée de 10% », a indiqué Gashugi qui se complaît à jongler avec les chiffres au moment où la production matérielle des biens agricoles et industriels ne suit pas le mouvement.
Gashugi annonce que le marché boursier de Kigali commence à entrer dans la nouvelle perception des rwandais individuels, agents des établissements publics et privés ou réunis en coopératives.
« Des institutions publiques et privées viennent également à nous pour achat d’actions pour mieux investir plus tard », a-t-il dit soulignant le fait que les certificats de ces actions sont des documents très persuasifs pour les détenteurs soucieux de contracter des crédits bancaires.
Une tendance boursière intéressante dans un conservatisme rural négatif
On se demandera si Iterambere Fund/RNIT a développé un marketing suffisant pour se faire connaître dans les contrées les plus reculées du pays, des contrées rurales prostrées dans des modes de productions toujours archaïques.
Tout porte à croire que ce Fonds veut opérer avec des dépenses réduites au grand minimum, qu’il lui est impossible de déployer des stratégies de communication et sensibilisation coûteuses.
Pourtant voici un Fonds qui devrait attirer une forte adhésion populaire et participer à l’épargne publique du moment que, différemment d’AgDF (Agaciro Development Fund) qui joue comme un fonds perdu, RNIT entre parfaitement dans les opérations boursières et donc, intéresse les stratèges économistes nationaux dans la mesure où, autant qu’il est proposé aux ménages rwandais de s’abonner à l’Assurance maladie Mutuelle de Santé, un père de famille est capable d’acheter cent ou deux cents action d’RNIT pour son nouveau né qui, à la fin de ses humanités, verra un package capable de l’aider à poursuivre ses études universitaires.
De deux, le fermier en question pourra, avec ces documents-hypothèque, contracter des crédits capables de l’aider à améliorer le mode de production pour mieux être présent sur le marché des biens et services économiques.
Pourtant on constate un développement à deux vitesses avec une Kigali dynamique où l’information financière circule, où les gens profitent de ces opportunités boursières et le reste du gros contingent de la population rurale et des villes secondaires du pays à la traîne, baignant dans un train train ruralisé, oublié par les opérateurs économiques qui croient que seule la tentaculaire Kigali est la seule où les flux financiers et monétaires peuvent évoluer.
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