Royaume-Uni : Theresa May sur la sellette

Redigé par IGIHE
Le 18 juin 2017 à 05:26

La Première ministre britannique est dans une position des plus délicates. Après avoir perdu la majorité absolue à la Chambre des communes lors des élections législatives du 8 juin dernier, elle a été très critiquée pour sa désastreuse gestion de l’incendie de la tour Grenfell, qui a fait une cinquantaine de victimes. Theresa May pourrait perdre sa place de Premier ministre si elle ne parvient pas à convaincre.
Theresa May a 10 jours pour mettre son gouvernement en ordre, sans quoi elle devra faire face (...)

La Première ministre britannique est dans une position des plus délicates. Après avoir perdu la majorité absolue à la Chambre des communes lors des élections législatives du 8 juin dernier, elle a été très critiquée pour sa désastreuse gestion de l’incendie de la tour Grenfell, qui a fait une cinquantaine de victimes. Theresa May pourrait perdre sa place de Premier ministre si elle ne parvient pas à convaincre.

Theresa May a 10 jours pour mettre son gouvernement en ordre, sans quoi elle devra faire face à un vote de défiance. D’après le Sunday Times, une douzaine de députés conservateurs ont prévenu la Première ministre qu’ils contesteraient sa position si elle ne prouve pas rapidement qu’elle est apte à diriger.

Les députés conservateurs sont de plus en plus nombreux à douter de Theresa May, et certains ministres de son propre gouvernement ont également laissé entendre qu’ils l’évinceraient si elle ne parvenait pas à avoir la majorité des voix parlementaires lors du vote du 28 juin prochain sur le discours de la Reine.

Ce discours - qui annonce les lois que les ministres veulent adopter au cours de l’année à venir -, est un moment majeur de l’agenda parlementaire britannique. Il est considéré comme un test critique puisque les parlementaires votent l’agenda du gouvernement à la fin de cette session.

Si Theresa May perd une fois de plus ce vote, elle devra sans doute se retirer d’elle-même, au risque de se faire destituer par les Tories, c’est à dire par son propre mouvement politique.

Au sein du Parti conservateur, les candidats à sa succession commencent déjà à se faire connaître. Les noms de Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, et de David Davis, le ministre en charge du Brexit, circulent largement dans les rangs conservateurs. La ministre de l’Intérieur, Amber Rudd, pourrait quant à elle se présenter comme la candidate des anti-Brexit.

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