Rubavu : 23 lodges sous scellés administratifs

Redigé par Jean J. Mazuru
Le 16 octobre 2013 à 03:43

Sur 25 lodges inspectés par les services du district Rubavu, 23 se sont retrouvés portes closes pour manquements aux normes régissant les institutions hôtelières. Les propriétaires des lieux eux avouent être tombés des nues suite à cette décision surprise, n’ayant pas été consultés préalablement. Ils se plaignent en outre d’un gros manque à gagner les affectant.
S’il faut en croire le quotidien « The New Times » dans sa parution du jour, l’autorité de district fait savoir que les lodges fermés sont conçus (...)

Sur 25 lodges inspectés par les services du district Rubavu, 23 se sont retrouvés portes closes pour manquements aux normes régissant les institutions hôtelières. Les propriétaires des lieux eux avouent être tombés des nues suite à cette décision surprise, n’ayant pas été consultés préalablement. Ils se plaignent en outre d’un gros manque à gagner les affectant.

S’il faut en croire le quotidien « The New Times » dans sa parution du jour, l’autorité de district fait savoir que les lodges fermés sont conçus sur des plans de logements usuels qui devaient servir de maisons d’habitation aux communs des mortels , et non conformément aux normes de constructions des hôtels.
Ce n’est pas sur ce ton que l’entendent les exploitants des lodges fermés. Ils déclarent avoir rempli aux directives sanitaires requises par le district, qui n’a toutefois pas daigné à cette occasion demander que lui soit fournit les plans cadastraux des bâtiments en jeu.

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« Cela fait une semaine que mon lodge est fermé. Il m’a été demandé de fournir les plans attestant qu’il été construit pour servir à cette fin. Celui-ci peut abriter 20 personnes par nuitée, ce qui m’occasionne une perte de l’ordre de plus de 70.000 Frw par jour. »

Ses compères ayant subi le même sort accusent des pertes équivalentes mais vont plus loin en accusant les propriétaires des hôtels de hauts standings de concurrence déloyale, du fait qu’ils leur prennent une part de la clientèle qui devrait être la leur.
Pour la Vice-Maire au bien-être social, Nyirasafari Rusine Rachel, cette dernière constatation n’a pas lieu d’être, parce que cette action a été conduite avec transparence et pour remplir la mission que l’autorité doit aux administrés.


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