Rwanda : une OPA sur les mathématiques africaines

Redigé par IGIHE
Le 4 avril 2017 à 09:00

Le président rwandais Paul Kagamé a officiellement lancé lundi l’« Écosystème de la connaissance », un projet de l’Institut africain pour les sciences mathématiques (AIMS) dont le financement est estimé à un montant compris entre 50 à 60 millions de dollars sur cinq ans. La capitale rwandaise accueillera également le prochain « Next Einstein forum » en 2018
C’est un joli coup. Ce lundi 3 avril, le gouvernement rwandais a officiellement lancé l’« Écosystème de la connaissance » de l’Institut africain pour (...)

Le président rwandais Paul Kagamé a officiellement lancé lundi l’« Écosystème de la connaissance », un projet de l’Institut africain pour les sciences mathématiques (AIMS) dont le financement est estimé à un montant compris entre 50 à 60 millions de dollars sur cinq ans. La capitale rwandaise accueillera également le prochain « Next Einstein forum » en 2018

C’est un joli coup. Ce lundi 3 avril, le gouvernement rwandais a officiellement lancé l’« Écosystème de la connaissance » de l’Institut africain pour les sciences mathématiques (AIMS). Ce faisant, le président Paul Kagamé a voulu poser son pays en leader africain de la recherche.

« C’est un ajout de plus aux côtés des institutions de sciences et de technologies qui seront accueillies au Rwanda » a-t-il lancé, depuis le Centre des conventions de Kigali. Parmi les invités de cet événement, le physicien belge François Englert, lauréat du prix Nobel, ainsi que le cosmologiste sud-africain Neil Turok.

Scientifique de premier plan basé au Canada, ce dernier a fondé, en 2001, l’AIMS au Cap, en Afrique du Sud, avec le projet d’en faire une petite école destinée à donner une formation scientifique d’excellence à de jeunes Africains venus de tout le continent.

Le réseau s’est depuis étendu avec l’ouverture de centres au Sénégal (2011), au Ghana (2012), au Cameroun (2013), en Tanzanie (2014) et enfin au Rwanda, en 2016. Chacun forme une cinquantaine de jeunes Africains (une centaine pour celui du Cap) jusqu’au niveau master voir doctorat. Un tiers des places de chaque centre de formation est généralement réservé aux ressortissants du pays hôte.

Avec africatime


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité