L’annonce de la possible victoire du Républicain Donald Trump a renversé les tendances qui étaient plutôt favorables à la démocrate Hillary Clinton. Que n’aura-t-on pas compris ?

Au moment où la dame Clinton était évasive dans son programme de campagne, Trump a été direct et a répondu platement aux attentes des Américains : l’immigration illégale des millions de Mexicains, -Je construirai un mur de séparation USA-Mexique et je renverrai chez eux ces illégaux-. Puis il y a ce terrorisme. C’est comme si il a dit qu’il allait "foutre" dehors les Musulmans.

Cela a choqué pas mal de gens mais pourtant le spectre du 11 septembre 2001 est présent dans la conscience nationale des Américains. Une façon de dire que Trump dans sa façon brutale de poser des solutions à des problèmes complexes, cela a touché la conscience des Américains qui ont vu en lui un homme sensible et vivant les mêmes problèmes qu’eux et qui, par dessus tout, propose des solutions autant que les proposerait n’importe quel citoyen américain.

Et puis, Trump est super riche. Il n’a pas besoin de dons venant de ses voisins ou de qui que ce soit comme l’aurait fait un certain Barack Obama qui d’après certains témoins crédibles, il aurait reçu de fortes et confortables sommes de dollars du Rwandais Paul Rusesabagina, héros controversé de l’ "Hotel Rwanda" après collecte de fonds de la diaspora rwandaise d’Europe et d’Amérique de 1994 donc hutue.

D’aucuns prédisent que les huit ans de séjour à la Maison Blanche du premier Président noir américain, le démocrate Barack Obama à la Maison Blanche ont été vécu par la diplomatie rwandaise comme un long calvaire qui va prendre fin en janvier 2017. Obama aura, suite à ce cadeau empoisonné de Paul Rusesabagina, fait dans son plan de travail de quatre puis quatre ans à la Maison Blanche, une lecture négative suite à cet entourage d’une certaine diaspora rwandaise proche de l’opposition rwandaise négationniste et révisionniste, soucieuse de dégommer le régime de Kigali.

Quelles règles de travail le républicain Trump va-t-il poser ? Il n’aura pas à adopter la question des "Institutions fortes et non d’hommes forts" comme cela a été pour Obama.

Pour lui, ce qui comptera c’est seulement la personne qui n’entravera pas les intérêts américains. Rien de plus. C’est l’Africain, celui qui avancera positivement avec l’AGOA. Et on pense que le Régime rwandais piloté par Paul Kagame est un modèle éloquent dans cette affaire.

De deux, la lecture politique du Rwanda dans le domaine des libertés démocratiques soutendues par des rapports commerciaux win-win et de la situation de résurgence de l’idéologie du négationnisme du génocide des Tuttsi de 1994, aura sous le mandat de Trump des connotations plus pertinentes pour le Rwanda actuel.

Le nouveau Président américain Donald Trump risque d’être comme Paul Kagame le rwandais. Chacun voudra entrer dans les affaires tout en protégeant les intérêts de son pays. Paul Kagame risque donc d’être indispensable pour Trump du moment qu’en voulant protéger les intérêts de son pays et de ceux de l’Afrique, il va jouer le jeu des Américains en promouvant les rapports commerciaux plus denses et plus prospères entre les deux continents.

Kagame veut-il un homme qui ne va pas sur les sentiments pour faire politique ? Il sera servi sous le régime républicain de Donald Trump au point que ses programmes de changement profond du citoyen rwandais orienté vers les affaires et l’économie de marché sera atteint car la propagande de l’opposition rwandaise négationniste n’aura plus droit d’être citée tout autant qu’elle n’aura plus des entrées faciles au près de hautes personnalités décisionnelles américaines.