Sans surprise, la reprise du dialogue entre le pouvoir burundais et l’opposition n’a pas eu lieu ce mercredi comme l’avait demandé la médiation ougandaise. A ce jour, aucune nouvelle échéance n’a été fixée. Le 18 décembre dernier, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a décidé d’autoriser le déploiement d’une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), donnant à Bujumbura 96 heures pour l’accepter. Sans attendre la fin de cet ultimatum, les autorités s’y sont opposées, considérant qu’il s’agirait d’une force d’invasion. Pour Smaïl Chergui, commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, le gouvernement burundais a « mal compris » les intentions de l’Union africaine.
RFI : Comment interprétez-vous ce refus du pouvoir burundais ?
Smaïl Chergui : Je crois que ce sont des prises de position qui n’étaient pas basées sur une véritable compréhension de ce qu’était cette force. Et je voudrais ici saisir l’occasion pour rappeler que ce n’est pas une force d’occupation, mais c’est une force de stabilisation. Donc les objectifs, c’est protéger les populations, répondre à d’autres objectifs y compris ces rumeurs de venue de nouveaux armements, d’infiltrations d’opposants, etc. C’est vraiment un acte d’amour envers le Burundi.
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