Sommet de Dar : Nkurunziza dame le pion à une opposition burundaise désunie

Redigé par IGIHE
Le 8 juillet 2015 à 12:49

Le mini sommet de ce lundi à Dar es salaam vient de « buster » le camps présidentiel. Certains leaders de l’opposition sont accusés de ne pas s’être retirés des législatives et communales qui viennent d’être qualifiées de mascarade électorale par toute la Communauté internationale. Les opportunistes FNL, UPRON et COPA sont pointés du doigt.
Le gouvernement burundais est parti à ce sommet avec les chiffres provisoires de la CENI. Ce qui a permis de démonter que l’opposition a bel et bien participé au (...)

Le mini sommet de ce lundi à Dar es salaam vient de « buster » le camps présidentiel. Certains leaders de l’opposition sont accusés de ne pas s’être retirés des législatives et communales qui viennent d’être qualifiées de mascarade électorale par toute la Communauté internationale. Les opportunistes FNL, UPRON et COPA sont pointés du doigt.

Le gouvernement burundais est parti à ce sommet avec les chiffres provisoires de la CENI. Ce qui a permis de démonter que l’opposition a bel et bien participé au scrutin du 29 juin 2015. Les informations qui nous parviennent nous disent que la coalition « amizero y’abarundi » est prête à occuper les postes que le peuple vient de lui offrir.

Mais tout le monde sait que c’est à partir des négociations secrètes que tout s’est joué. Les partis alliés au pouvoir ont accepté de perdre leurs voix au profit de la coalition RWASA-NDITIJE. Ce n’est un secret pour personne, leur coalition n’a pas voté. Ce sont des voix négociées.

Le FNL, l’UPRONA et la COPA ont du accepter de récuser le médiateur onusien afin de gagner des postes soit au gouvernement, au parlement, au sénat et ici et là dans quelques ministères et ambassades. Ainsi ces trois partis auront d’ores et déjà deux ministres et deux ambassadeurs d’après nos sources. L’UPRONA doit encore se vendre pour garder la place de vice-président de la république. C’est ce compromis qui a poussé, contre tout attente, BIGIRIMANA Jacques, à reconnaitre et saluer le travail de la CENI or qu’il allait porter plainte contre cette dernière pour tricherie.

Aujourd’hui le président du FNL est dans une bonne position pour rafler le maximum de postes. Un peu moins pour MUTABAZI et sa coalition. SINDIMWO doit encore faire quelques concessions avant de connaitre l’issue de son rang.

Quant aux négociations qui seront sous la direction du président ougandais, le gouvernement acceptera uniquement de négocier avec des gens qui auront accepté le verdict des urnes. Un nouveau préalable, selon nos sources, doit tomber d’ici peu. Les négociateurs devront reconnaitre d’abord NKURUNZIZA comme président de la république.

Avec ces informations tout pousse à croire que la solution pour le Burundi n’est pas pour aujourd’hui. Le chaos risque de durer encore longtemps. C’est vraiment le moment pour l’opposition de sortir ses griffes sinon nous sommes parti pour une législature de plus avec NKURUNZIZA Pierre aux commandes.


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