Le Ministre de la Justice, Johnston Busingye, et sa délégation de retour de Génève, siège du haut Commissaire Onusien aux Droits Humains (HCDH), a tenu hier dans la soirée une conférence de presse pour apporter une clarification sur l’évolution de la situation des droits de l’homme au Rwanda.
Il a fait des déclarations selon lesquelles les détracteurs du Rwanda sur le chapitre de respect des droits humains ne sont pas informés sur la situation actuelle du Rwanda. Selon lui, sur 67 recommandations émises par le HCDH en 2011 relatives à l’amélioration des droits humains dans le pays, 64 ont été satisfaites à 100% promettant que les 3 restantes le seront dans les jours à venir.
Il a également dit que lors de la présentation du Rapport Rwanda Droits de l’Homme 2015, 50 autres recommandations ont été émises à l’endroit du Rwanda par cette institution internationale pour la période ci devant. Parmi elles, 3 recommandations sont réémises par le Bureau dont la non ouverture de l’espace politique, le musellement de la presse et une justice aux ordres dont l’exécution de jugements rendus n’est pas satisfaisante.
Selon le Ministre Busingye, lors de la présentation du Rapport devant le HCDH "nous avons montré l’état actuel de l’espace politique au Rwanda où les partis agréés travaillent au quotidien en faisant la sensibilisation sans limitation quelconque de leurs idées à travers des réunions"
Pour le professeur Anastase Shyaka, patron de RGB/Rwanda Governance Board chargé d’enregistrement des partis politiques et des associations de la Société civile, les détracteurs du Rwanda critiquent le mode rwandais de gestion des partis politiques de par le fait que le Rwanda a adopte un système politique de non confrontation alors qu’ailleurs en Afrique le mode est à l’opposition virulente.
A la question du ’musellement des médias’, le ministre a brossé un tableau évolutionniste de l’état de la presse au Rwanda en insistant sur les nouveaux développements ayant abouti à l’autorégulation de la presse et le fait qu’à ce jour, la loi ayant prescrit la dépénalisation de la presse, aucun journaliste n’est emprisonné pour délit d’opinion.
Et puis, a-t-il dit, selon la recherche de RGB en 2014, 76% de Rwandais se disent satisfait du contenu de la presse alors qu’ils étaient seulement 56% en 2012.
A la question de la ’justice aux ordres’, "Quand les USA, le TPIR-Arusha, le Canada, la Hollande et autres pays décident d’extrader les sujets rwandais vers la justice rwandaise, quand ils envoient des gens pour assister aux procès de ces extradés qui au retour chez eux font un rapport appréciant le dire le droit rwandais, vilà pour nous un baromètre avec des indicateurs corrects", a dit le Ministre satisfait de la façon dont la justice est rendue dans le pays.
D’autres recommandations faites au Rwanda vont dans le domaine de l’arrestation et de détention des présumés criminels et de la clarification des lois régulant les centres de redressement.
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