Le gouvernement illégal de Bujumbura (Burundi) ne sait plus sur quel pied danser ! Pour la énième fois depuis le putsch manqué du 13 mai 2015, il cherche toujours à assassiner le Général-Major Cyrille Ndayirukiye. Cet ancien ministre de la Défense Nationale, connu comme un officier intègre, patriote et très soutenu au niveau de la troupe, est catalogué par le Service National de Renseignement (SNR) comme étant parmi les principaux instigateurs de ce putsch avorté.
Mais en réalité, aucun coup d’Etat réel n’est venu inquiéter Pierre Nkurunziza, alors constitutionnellement reconnu président de la République. C’est plutôt une mascarade taillée de toutes pièces par le SNR, en vue de se débarrasser de certains officiers influents de la FDN (Forces de la Défense Nationale) et de la PNB (Police Nationale Burundaise), susceptibles de refuser catégoriquement le 3e mandat, en gestation à l’époque !
« La supériorité du chien sur le lion mort »
En effet, à une grande majorité de « putschistes » aujourd’hui incarcérés, nombreux sont les rares officiers de la PNB et de la FDN, connus pour leur franc-parler et leur opposition radicale à tout tripatouillage de la Constitution et de l’Accord de Paix d’Arusha ! C’est pour cette raison que certains ripoux du SNR, de la FDN et de la PNB feront tout le nécessaire pour humilier ces Généraux devant les caméras de la RTNB, avant de poster ces vidéos de la Honte sur les réseaux sociaux !
Pour eux, le dernier verrou avant l’introduction du 3e mandat venait de sauter. L’heure de sabrer le champagne avait ainsi sonné pour Pierre Nkurunziza et ses acolytes. Les « mercenaires » de sa clique dans cette opération vont connaitre un exil doré ou des promotions au pays. En tout cas, une impunité assurée, aussi longtemps que Pierre Nkurunziza va régner sans gouverner !
Depuis lors, les « putschistes » se font régulièrement trainer dans la boue et croupissent toujours dans les geôles politiques du 3e mandat, sous l’égide du despote Pierre Nkurunziza. Heureusement qu’ils sont bien entrainés et préparés à affronter vaillamment toutes les tortures morales et physiques des chantres de ce pouvoir illégal du 3e mandat.
En effet, rien n’est oublié pour les inciter à se suicider ou s’engager dans des aventures susceptibles de précipiter leur assassinat ! Ces derniers jours, toutes les stratégies gouvernementales dans ce sens accouchent d’une souris. Ce qui fait perdre la tête aux sorciers de Pierre Nkurunziza et précipite dans la déprime tous les actionnaires au 3e mandat.
Résultat ? Ils ne résistent même plus à la détermination des prisonniers de Gitega à défendre leurs compagnons de bagne, les « putschistes » du 13 mai 2015.
Ainsi, le 3e mandat se lance alors dans une autre bataille rangée, aussi ridicule que les tentatives répétitives et quasi régulières de séquestration de ces « putschistes » derrière les barreaux de Gitega. Sur les réseaux sociaux, leurs sbires, leurs perroquets, leurs singes et leurs « idiots utiles » rivalisent dans l’annonce de la mort du Général-Major Cyrille Ndayirukiye qui aurait succombé à ses blessures.
Cette rumeur arrive après que ces marionnettes du pouvoir ont déjà enterré le Général-Major Godefroid Niyombare depuis des lustres ! On n’en parle même plus ! Cette situation est caricaturée dans la littérature très riche du philosophe français, Jean-Paul Sartre, comme « la supériorité du chien sur le lion mort. » Pourquoi le 3e mandat s’acharne-t-il à assassiner, physiquement et sur les réseaux sociaux, le Général-Major Cyrille Ndayirukiye ?
Le FDN reste majoritairement contre le 3e mandat
En se comportant comme des croque-morts vis-à-vis du Général-Major Cyrille Ndayirukiye, avec une régularité frisant la démence, c’est reconnaitre d’une certaine manière, la valeur de ce Grand officier burundais, issu des anciennes Forces Armées Burundaises. Dans leur stratégie désespérée d’actionner sur la haine ethnique pour déclencher des solidarités ethniques derrière leur 3e mandat en perte de vitesse, ces « idiots utiles » tentent de provoquer les exFAB, en vue de réagir brutalement contre les institutions du 3e mandat, incarnées par Pierre Nkurunziza. Une manière d’ouvrir la brèche aux miliciens du pouvoir, avec objectif d’exécuter au grand jour, la « solution finale » contre les contestataires de leur sinistre 3e mandat.
Pierre Nkurunziza et ses acolytes savent pertinemment que le Général-Major Cyrille Ndayirukiye est un homme des principes, très populaire au sein de la FDN, avec une bonne audience au sein de la population civile burundaise. C’est d’ailleurs lui qui pointait du doigt, officiellement et directement, le chef d’Etat-Major Général de la FDN, le Gnl-Mjr Prime Niyongabo, lors des réunions au ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, pour lui demander de clarifier sa position sur la mise en place des « escadrons de la mort, » qui allaient imposer et protéger le 3e mandat du despote Pierre Nkurunziza.
Aujourd’hui encore, ce « De Gaulle » burundais fait toujours peur aux actionnaires du 3e mandat et son ombre les hante en permanence. Surtout que malgré tout ce qui se passe actuellement pour imposer le 3e mandat, notamment par ce terrorisme d’Etat en vigueur, la FDN dans sa diversité ethnique et régionale, reste républicaine et majoritairement contre le 3e mandat.
Comme le Général-Major Cyrille Ndayirukiye reste l’une de ses pièces maitresses, en tout cas, une valeur certaine de la FDN, une source proche du SNR croit savoir qu’il pourrait être prochainement libéré, comme d’ailleurs tous les autres putschistes, par la rébellion avant d’être installé à la magistrature suprême pour conduire la Transition, en attendant l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques, inclusives pour tous les acteurs politiques burundais.
Nous sommes en présence des cas pathologiques très graves, quand les rêves les plus folles sont considérés comme des réalités. Même s’il ne serait pas surprenant qu’un prisonnier politique et un président de la République autoproclamé pourraient se croiser dans le corridor et se remplacer mutuellement. Devant la loi, le Général-Major Cyrille Ndayirukiye est toujours présumé innocent.
La Vérité et la Justice contre le Mensonge et la Barbarie
Son assassinat sous les verrous serait interprété comme un acte de haute trahison à mettre sur le compte de Pierre Nkurunziza. Comme d’ailleurs tous les assassinats politiques, tous les emprisonnements arbitraires, toutes les exécutions extrajudiciaires, toutes les tortures morales et physiques infligées à la population burundaise, ainsi que les destructions matérielles liées à la contestation contre ce 3e mandat illégal, illégitime et terroriste dePierre Nkurunziza. A force de maltraiter et de terroriser la population, elle finit à développer des réflexes d’autodéfense. Ce moment crucial pour la libération du Burundi et de son peuple semble très proche.
Ce qui est certain, le Général-Major Cyrille Ndayirukiye est plus professionnel que ses bourreaux. C’est un paracommando bien éduqué et mieux entrainé. Il est meneur d’Hommes d’une lucidité extraordinaire, un cadre militaire proche de ses troupes ; bref un homme qui sera bientôt réhabilité par les prières de ses proches et de ses amis.
Avec Agence Bujumbura News
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