Une bidonville à Rubavu : 28 familles mal relogées lancent un S.O.S

Redigé par IGIHE
Le 1er septembre 2015 à 07:38

La sollicitation de la ville de Rubavu, ex-Gisenyi a créé des habitations spontanées qui sont loin de répondre aux standards acceptés. Pour des besoin de protection de l’environnement, des familles qui habitaient sur le Mont Rubavu ont été délocalisées sans compensation il y a cinq ans. Il leur a été uniquement indiqué l’endroit où elles devaient se réétablir dans le secteur Rubavu.
Parmi elles 26 sont si démunies qu’elles n’ont pu se confectionner des habitations faites en sachets de plastique de bas en (...)


La sollicitation de la ville de Rubavu, ex-Gisenyi a créé des habitations spontanées qui sont loin de répondre aux standards acceptés. Pour des besoin de protection de l’environnement, des familles qui habitaient sur le Mont Rubavu ont été délocalisées sans compensation il y a cinq ans. Il leur a été uniquement indiqué l’endroit où elles devaient se réétablir dans le secteur Rubavu.

Parmi elles 26 sont si démunies qu’elles n’ont pu se confectionner des habitations faites en sachets de plastique de bas en haut. D’autres sont faites de tôles usées de la même façon. Ces familles lancent un cri de détresse car elles sont confrontées aux rigueurs du climat spécialement en période de pluie. C’est ce que ces habitants ont décrit à une TV locale, TV1.

« Dans la période de pluie, les eaux de ruissellement font un lit dans nos habitations. Les biens de valeurs sont sortis de la bicoque. Quand il pleut la nuit, nous cherchons du plastique à étendre sur nos biens meubles et nous nous passons la nuit debout », ont-ils confié à notre collègue de TV1.

Jérémie Sinamenye, le nouveau Maire de District Rubavu interrogé, « La question de ces citoyens est connue. Nous sommes entrain de mettre en place des stratégies de solution. Ils étaient 2220 à être priés de délocaliser leurs habitations sur le Mont Rubavu pour des besoins de protection de l’environnement. Parmi eux il y avait 163 familles indigentes.

Le District en collaboration avec d’autres partenaires a continué à leur construire des habitations. Il en reste donc ces 28. Et nous y travaillons aussi », a-t-il dit indiquant qu’avec le budget de district 2015-16, ces familles se verront relogées décemment.


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