Une carte d’identité biométrique bientôt fonctionnelle au Burundi

Redigé par Arsène Mirango
Le 15 août 2013 à 02:21

Une carte d’identité biométrique sera très bientôt mise en place au Burundi pour remplacer la carte d’identité classique. Le ministre de l’intérieur l’a déclaré ce mercredi 14 août lorsqu’il visitait le stock qui servira à la confection de ces nouvelles cartes.
Une carte d’identité est un objet qui permet d’une part d’identifier une personne et, d’autre part, de donner un certain nombre de renseignement sur cette personne. Avec la carte d’identité classique, l’identification reposait sur une photographie du (...)

Une carte d’identité biométrique sera très bientôt mise en place au Burundi pour remplacer la carte d’identité classique.
Le ministre de l’intérieur l’a déclaré ce mercredi 14 août lorsqu’il visitait le stock qui servira à la confection de ces nouvelles cartes.

Une carte d’identité est un objet qui permet d’une part d’identifier une personne et, d’autre part, de donner un certain nombre de renseignement sur cette personne. Avec la carte d’identité classique, l’identification reposait sur une photographie du titulaire de la carte. La problématique de cette carte traditionnelle repose sur l’identification par un agent de l’ordre ou de l’administration qui comparait la photographie avec le visage du porteur de la carte. Une fois que la personne est identifiée à la photo se trouvant sur la carte d’identité, on est amené à croire que les informations écrites sur la carte correspondent bien à son porteur, alors que ce n’est pas toujours le cas. L’autre problème avec ce système, c’est que la personne ne ressemble pas toujours (voire rarement) à sa photographie, et que l’agent de l’ordre ou de l’administration doit faire preuve de bonnes qualités d’observation. Le système à base de photo n’est donc pas fiable.
La carte biométrique quant à elle, permet en effet d’incorporer beaucoup d’informations sur la personne. De plus, cette carte électronique donne la possibilité de pouvoir modifier des informations inscrites sur la carte sans avoir besoin de la changer, ce qui n’est possible avec la carte traditionnelle.
Toute fois, le ministre a tenu à préciser que cette nouvelle carte coûtera par conséquent plus chère que l’ancienne, c’est-à-dire entre 5000 Fbi et 6000 Fbi.

Rappelons que le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda utilisent déjà ce genre de cartes et prévoient prochainement leur usage comme document de voyage entre ces trois pays.


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