Après un communiqué sorti ce dimanche 24 mai par l’administration de l’Université du Burundi, qui sommait les étudiants de regagner les campus dès ce lundi 25 mai, ces derniers sont toujours déserts.
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Le campus Mutanga est désert.

16h au campus Mutanga, ce lundi 25 mai. Aucun étudiant ne se remarque. L’entrée se trouvant au boulevard du 28 novembre est bien verrouillée. Même constat au campus Kamenge. Le portail est bien fermé.

Interrogés, les étudiants réfugiés près de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi confient qu’ils ne sont pas prêts à regagner les résidences universitaires tant que leur sécurité ne sera pas garantie. « Le ministre nous a chassé faute de sécurité à l’université et aux alentours. Qu’est ce qui nous prouve que cette sécurité est revenue ? », se demandent ces étudiants avant d’ajouter : « Nous ne pouvons pas étudier avec ces tirs et grenades à nos oreilles. »

Signalons qu’il reste plus ou moins 500 étudiants sur les 2.000 qui s’étaient initialement réfugiés aux alentours de l’ambassade des Etats-Unis, selon Ernest Niyungeko, leur représentant.

Les autres, d’après lui, ont pris fuite vers la Tanzanie et le Rwanda.