Wall Street abandonne à son tour Donald Trump

Redigé par IGIHE
Le 18 août 2017 à 05:46

Début août, Donald Trump s’était réjoui sur Twitter. « Le business va mieux que jamais avec un climat des affaires à des niveaux record. La Bourse à son plus haut. Ça ne se fait pas tout seul ! » Depuis le temps s’est gâté.
Après la défection des patrons américains, consternés par le refus du président de condamner explicitement l’extrême droite après le drame de Charlottesville (Virginie), voici la sanction de la Bourse : Wall Street a fini jeudi 17 août sur une forte baisse, la plus forte depuis trois mois. (...)

Début août, Donald Trump s’était réjoui sur Twitter. « Le business va mieux que jamais avec un climat des affaires à des niveaux record. La Bourse à son plus haut. Ça ne se fait pas tout seul ! » Depuis le temps s’est gâté.

Après la défection des patrons américains, consternés par le refus du président de condamner explicitement l’extrême droite après le drame de Charlottesville (Virginie), voici la sanction de la Bourse : Wall Street a fini jeudi 17 août sur une forte baisse, la plus forte depuis trois mois. L’indice Dow Jones a reculé de 1,24 % à 21 750 points tandis que le Nasdaq, l’indicateur des valeurs technologiques, perdait 1,94 %.

Certes, l’indice Dow Jones a gagné 21,5 % depuis la victoire électorale de M. Trump en novembre 2016, mais l’été est fébrile. Après les tensions géopolitiques sur la Corée du Nord de la semaine dernière, viennent les problèmes internes américains : sur fond de résultats d’entreprises décevants, qu’il s’agisse de ceux de Cisco ou des marges de Wal-Mart rognées par l’e-commerce au moment où Amazon vient d’émettre 16 milliards de dollars (13,6 milliards d’euros) d’obligations sur les marchés financiers pour racheter Whole Foods Market, les investisseurs s’inquiètent de l’isolement croissant de M. Trump.

Lâché par les grands patrons, le président a dû dissoudre mercredi deux groupes de PDG censés le conseiller. Jeudi, la rumeur a aussi couru que le principal conseiller économique de Donald Trump, Gary Cohn, considéré comme un gage de stabilité, avait donné sa démission, dégoûté selon ses proches par les propos présidentiels. La rumeur a été démentie par la Maison Blanche aux médias américains sans vraiment rassurer les marchés.

Le président prévoit une réforme fiscale

M. Cohn aurait d’autres visées : il doit organiser la succession de Janet Yellen à la présidence de la banque centrale américaine, la Fed, et cet ancien patron de la banque d’affaires Goldman Sachs pourrait briguer le poste.


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