Initialement prévue à 11h00, la lecture de la décision a été reportée à 13h pour des motifs non divulgués. À l’énoncé du verdict, ni Ishimwe Dieudonné ni son avocat n’étaient présents à l’audience, tandis que le parquet était dûment représenté.

Dès l’ouverture de la séance, le magistrat a pris soin de rappeler les faits reprochés à Prince Kid, notamment les accusations de contrainte sexuelle, de sollicitation de faveurs sexuelles et de harcèlement à caractère sexuel.

Le président de l’audience a ensuite retracé le déroulement du procès, depuis la première comparution jusqu’à la clôture des débats. Il a notamment évoqué les témoignages accablants à l’encontre de l’accusé.

La Cour a estimé que les preuves fournies par certaines plaignantes étaient crédibles, contrairement à ceux, ayant été signés devant notaire, jugés non conformes à la réalité.

La cour a reconnu Prince Kid coupable de viol à l’encontre de la victime identifiée par le code VMF, ayant abusé d’elle en profitant de sa vulnérabilité.

De plus, un harcèlement sexuel avéré, attesté par la victime VKF, a été établi à trois reprises distinctes. Cependant, Prince Kid a été relaxé pour les accusations de harcèlement envers la victime VBF, qui l’avait accusé de propositions indécentes par téléphone.

Quant aux preuves audio présentées, le tribunal a considéré qu’elles n’étaient pas en conformité avec les dispositions légales en vigueur.

Compte tenu du fait qu’il s’agit de la première condamnation de Prince Kid pour des faits de cette nature, la Cour a décidé d’aménager la peine, le condamnant à cinq années d’emprisonnement et à régler une amende de deux millions de francs rwandais.

Ce verdict intervient dans un contexte particulier pour l’artiste, qui venait de convoler en justes noces avec Iradukunda Elsa, élue Miss Rwanda 2017, lors d’une cérémonie célébrée le 1er septembre 2023.