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Controverse autour des commentaires de Rishi Sunak sur l’envoi de migrants au Rwanda

Redigé par Bazikarev
Le 7 février 2024 à 09:44

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a nié toute hostilité envers quiconque lors d’une récente interview portant sur le projet d’envoi de migrants au Rwanda. Ses déclarations interviennent après une série de réactions mitigées suscitées par ses commentaires sur le sujet

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, s’est trouvé au centre d’une controverse après ses commentaires sur un projet présumé visant à envoyer des migrants au Rwanda. Lors d’une interview avec le journaliste Piers Morgan le 4 février 2024, Sunak a été interrogé sur la faisabilité de ce programme, ce à quoi il a répondu en mettant en avant la sécurité du Rwanda et en insistant sur la nécessité de décourager l’immigration illégale au Royaume-Uni.

Cependant, ses propos ont suscité des réactions mitigées, avec notamment une proposition de don de 1 000 livres sterling (environ 1,5 million de francs rwandais) pour des œuvres caritatives en faveur des immigrants envoyés au Rwanda avant les prochaines élections. Sunak a réaffirmé sa priorité quant à l’envoi des immigrants au Rwanda, mais n’a pas explicitement répondu à la question du financement des œuvres caritatives.

Cette déclaration a provoqué une vague de critiques de la part des partis d’opposition au Royaume-Uni, qui ont accusé le Premier ministre de négliger les besoins urgents de ses citoyens au profit d’un projet controversé.

Lors d’une interview ultérieure avec la BBC le 6 février, Sunak a été interrogé sur les difficultés financières auxquelles sont confrontées les familles à faible revenu au Royaume-Uni. Il a souligné sa volonté de stabiliser la monnaie et de répondre aux préoccupations économiques, tout en reconnaissant que certaines personnes ont pu interpréter différemment ses commentaires précédents sur le projet d’immigration vers le Rwanda.

Sunak a insisté sur le fait qu’il ne cherchait pas à trahir qui que ce soit et qu’il était principalement intéressé par la lutte contre l’immigration clandestine. Il a également exprimé son inconfort face à la manière dont certains ont perçu ses propos, affirmant qu’il était avant tout préoccupé par les enjeux du programme rwandais et par la priorité de son gouvernement à lutter contre l’immigration illégale.


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