En effet, le rapport indique que le deuxième trimestre 2022 a généré un PIB de 3,279 milliards Frw, alors qu’il était de 2,668 milliards Frw à la même période en 2021 ; soit un bond de 7,5%. On se souviendra ici que cette croissance lors du premier trimestre était de 7,9%.

Le secteur des services a produit 47% du PIB national, celui de l’agriculture 25%, et les industries 20%. On remarquera également que le secteur de l’agriculture a augmenté de 2% durant le second trimestre de cette année fiscale, les industries de 6%, le secteur des services occupant la plus haute marche du podium avec une croissance de 12%.

Le Directeur Général de NISR, Youssouf Murangwa a déclaré que le transport aérien dans le secteur des services a joué les champions avec une croissance exponentielle de 119%, celui des hotels et restaurant le coiffant au poteau avec une croissance majeure de 193%.

Mr Murangwa a ajouté que cette hausse epoustoufflante dans le secteur des services au cours du second trimestre, a connu un boum suite aux nombreuses conferences tenues durant cette période au Rwanda, dont le sommet des chefs d’états et de gouvernements des pays membres du Commonwealth.

Détaillant l’apport du secteur Agricole au PIB, le rapport indique que les cultures industrielles ont générer une augmentation de 17%, l’apport du café étant de 19%, et celui du thé de 2%.

Le ministre des finances et de la plannification économique, Dr Uzziel Ndagijimana a jugé la production actuelle dans le secteur agricole de passable, comparativement à celle de l’année dernière à la même période.

Mettant en perspective la croissance du PIB et la flambée des prix sur le marché local, Monsieur Murangwa de préciser qu’il y a lieu que la production des cultures vivrières n’augmente pas, surtout qu’elle a baissé de 1%, ce qui a impacté le marché local avec la flambée des prix sur les denrées et produits de première nécessité.

La croissance économique du Rwanda prevue pour 2022 est de l’ordre de 6%. Le ministre Ndagijimaana a conclu que les consequences économiques occasionnées par la pendémie du Covid 19, la guerre en Ukraine sur fond d’inflation, n’infléchiront pas cette prévision.