L’inconfort psychologique de l’ignorance de la réponse à cette question existentielle et le but ultime qui serait de ne satisfaire que les besoins physiologiques, nécessitent un réconfort et de la sécurité.

Toutes les communautés du monde ont échafaudé leur vision du monde autour d’une ou des divinités. Les religions les ont supplées dans beaucoup des contrées.

Et l’expérience collective ainsi que l’imagination religieuse ont depuis empruntées des chemins inédits.

Il est des termes qui renferment des contenus qui renvoient à la croyance voire la religion.

Quand on évoque Dieu, le paradis, l’enfer, la vie dans l’au-delà ; la ligne de démarcation entre la croyance et la religion ne parait pas suffisamment étanche.

En philosophie, la croyance est liée à un contenu de connaissance ou de représentation auquel on accorde un assentiment, un jugement ou un degré de certitude.

Il peut s’agir également d’opinions, des convictions voire des doctrines auxquels on accorde sa foi.

La croyance est aussi une question d’expression émotionnelle qui peut être la joie, la confiance et même l’émerveillement.

Le questionnement rationnel met en lumière le manque de justification objective d’une croyance. Il s’agit là de la désignation d’une forme de confiance. On est face alors à une notion qui prête peu à la définition classique car elle désigne soit un état psychologique de celui qui croit ou alors l’objet même de la croyance.

La religion quant à elle est un ensemble de croyances, de pratiques et des rites communs à un grand nombre de personnes qui définissent le rapport de l’homme avec le sacré et, partant, une part de sa compréhension du monde.

Les grandes religions que sont l’hindouisme, le bouddhisme, le judaïsme, le christianisme et l’islam sont des systèmes de croyance. Elles sont sorties de leurs berceaux orientaux pour se répandre et rejoindre les quatre coins du monde.

La problématique de ces religions renvoie à la question humaine de Dieu ! Elles affirment toutes qu’il existe et par-dessus tout il est unique. Qu’il existerait un principe au-delà de la multiplicité des choses, des êtres du monde.

Il existe une parenté et quelques nuances entre ces grandes religions.

La quasi-totalité d’elles prônent la croyance en Dieu, le salut de l’âme et une vie dans l’au-delà après la mort.

Les Eglises assurent cette fonction à la fois psychologique de la qualité de la liturgie, du réseau de solidarité qui s’y crée et l’intégration de l’individu dans un milieu donné.

L’engagement religieux ainsi que celui existentiel sont intimement liés. Car la croyance dicte notre mode de vie et donc notre existence.