Le président sortant Umaro Sissoco Embalo, ancien général arrivé au pouvoir en 2021, brigue un second mandat et bénéficie du soutien d’une coalition politique regroupant plus de 20 formations.

Ces élections interviennent dans un contexte politique sensible. La Guinée-Bissau a connu plusieurs coups d’État depuis son indépendance, et le principal parti d’opposition, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), ainsi que son leader Domingos Simões Pereira, ont été exclus du scrutin pour non-respect des délais de dépôt de candidature.

Embalo affronte 11 autres candidats, dont Fernando Dias da Costa, soutenu par l’ancien Premier ministre Pereira. Les analystes estiment que l’élection pourrait être serrée, le vainqueur devant obtenir plus de 50 % des voix pour l’emporter dès le premier tour. Dans le cas contraire, un second tour sera organisé.

Le scrutin intervient également alors que le pays, l’un des plus pauvres du monde selon la Banque mondiale, continue de faire face à des défis économiques et sociaux, notamment l’accès limité aux services de base et les tensions entre factions militaires.

Quelque 900 000 électeurs sont inscrits sur les listes pour participer au vote. Les bureaux de vote fermeront à 17 h GMT et les résultats provisoires sont attendus dans les 48 heures.

À Bissau, certains habitants se disent optimistes quant aux élections et espèrent qu’elles contribueront à renforcer la stabilité et améliorer les conditions de vie dans le pays.

Les Bissau-Guinéens se sont rendus aux urnes ce dimanche pour élire leur président et les 102 membres de l’Assemblée nationale populaire