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L’Iran et les pays européens conviennent de poursuivre leurs discussions à l’issue des pourparlers d’Istanbul

Redigé par Xinhua
Le 25 juillet 2025 à 04:53

Les diplomates iraniens et ceux de l’E3, à savoir la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, sont convenus de poursuivre leurs discussions à l’issue d’une rencontre vendredi à Istanbul consacrée à l’allègement des sanctions contre l’Iran et la question nucléaire, a annoncé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi.

Cette rencontre à huis clos, qui a duré quelque quatre heures, s’est tenue au consulat d’Iran à Istanbul, la délégation iranienne étant dirigée par M. Gharibabadi et le vice-ministre des Affaires étrangères en charge des affaires politiques, Majid Takht-Ravanchi.

A l’issue de cette rencontre, M. Gharibabadi a déclaré sur le réseau social X que l’Iran et l’E3 avaient eu des discussions "sérieuses, franches et détaillées" concernant la question nucléaire et la levée des sanctions.

Il a ajouté que la partie iranienne avait exprimé de vives critiques à l’égard des positions européennes concernant son récent conflit avec Israël et avait réitéré sa "position de principe", y compris sur le mécanisme du "snapback", lequel permet de réimposer des sanctions à l’Iran en cas de non-respect de l’accord de 2015.

Ce mécanisme fait partie des clauses de cet accord officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC).

Ces pourparlers à Istanbul interviennent dans le cadre des efforts visant à relancer la diplomatie sur la question du programme nucléaire iranien après que les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran et les discussions plus larges avec les parties européennes ont été suspendues à la suite d’une attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin.

L’Iran a signé le PAGC en juillet 2015 avec six pays : le Royaume-Uni, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les Etats-Unis. En vertu de cet accord, Téhéran a accepté de freiner son programme nucléaire en échange d’un allègement des sanctions.

Le PAGC s’est largement effondré lorsque Washington s’en est retiré en 2018 et a réimposé des sanctions, ce qui a incité l’Iran à revenir sur ses engagements nucléaires.

Les diplomates iraniens et ceux de l’E3 (France, Royaume-Uni, Allemagne) ont convenu de poursuivre les discussions après leur rencontre vendredi à Istanbul sur les sanctions et le dossier nucléaire

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