En réponse à l’appel à la retenue lancé par le président français, Pezeshkian a affirmé que les États-Unis devaient « faire face aux conséquences de leur agression », dénonçant des frappes qui, selon lui, montrent clairement « leur hypocrisie et le manque de sincérité de leurs discours sur le dialogue et la paix ».

Malgré la montée des tensions, le chef de l’État iranien a réaffirmé l’attachement de Téhéran à la voie diplomatique, notamment avec les partenaires européens. « Nous avons toujours exprimé notre volonté de dialogue et d’interaction avec l’Europe. Nous n’avons jamais renoncé à la diplomatie, car nous croyons fermement que personne ne saurait être lésé par le dialogue », a-t-il déclaré.

De son côté, Emmanuel Macron a renouvelé l’engagement de la France en faveur de la désescalade, soulignant que Paris continuerait d’œuvrer à la reprise des négociations et à la restauration de la stabilité dans la région.

Les tensions entre Téhéran et Washington ont franchi un nouveau seuil après que le président américain Donald Trump ait annoncé, samedi sur le réseau ’Truth Social’, que les forces américaines avaient frappé trois sites nucléaires majeurs en Iran : Fordow, Natanz et Ispahan.

Ces frappes américaines surviennent dans un climat déjà très tendu, après une série d’attaques israéliennes menées depuis le 13 juin contre des sites nucléaires et militaires en Iran, ayant entraîné la mort de plusieurs hauts commandants, scientifiques nucléaires et civils.

En représailles, l’Iran a mené des frappes de missiles et de drones contre le territoire israélien. D’après le ministère iranien de la Santé, plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 3 500 blessées en Iran. En Israël, les autorités annoncent 24 morts.

Le président iranien Masoud Pezeshkian a dénoncé les récentes frappes menées par les États-Unis contre des sites nucléaires en Iran