Dans ce paysage disloqué, seules quelques individualités émergent, tels des éclats de lucidité dans un ciel assombri : Jean-Marc Kabund et Delly Sesenga se distinguent par la netteté de leurs propos et l’énergie d’un engagement qui, toutefois, ne saurait suffire à structurer un ensemble fracturé.
L’opposition actuelle, loin d’incarner une alternative crédible, s’apparente davantage à un décor figé sur la scène politique : disparité interne, sorties médiatiques maladroites, marches désertées et absence quasi-totale de racines populaires.
Elle semble ainsi condamnée à une marginalité symbolique, alors même que la nation attend des forces politiques capables de formuler une vision cohérente et mobilisatrice. La vacuité de sa présence témoigne non seulement d’une faiblesse organisationnelle mais également d’un déficit d’âme et de conviction, indispensables pour inspirer confiance et électorat.
Une victoire prévisible : le triomphe de la constance
Dans ce contexte de fragmentation et de discrédit, l’issue des prochaines échéances électorales apparaît d’une clarté déconcertante. Le pouvoir en place, porté par la faiblesse d’une opposition inaudible et dépourvue de véritable assise populaire, s’avance vers le scrutin avec la régularité implacable d’un fleuve tranquille.
L’absence de cohérence stratégique, le déficit de leadership collectif et le manque criant d’un projet politique fédérateur condamnent l’opposition à l’impuissance, réduite à un rôle de spectatrice passive sur la scène nationale.
Cependant, il serait erroné de considérer cette fatalité comme irréversible. La seule voie susceptible de réhabiliter la santé politique de l’opposition réside dans l’instauration d’un dialogue véritablement inclusif, capable de transcender les divisions internes et de rallier l’opinion autour d’un projet cohérent.
Ce processus, s’il est conduit avec détermination et clairvoyance, offrirait à l’opposition l’opportunité de clouer le pouvoir actuel sur le plan politique, de consolider son influence et d’émerger triomphante, maître de son destin et force incontournable sur l’échiquier national.
À défaut, si elle s’entête à aborder les scrutins dans l’état actuel de désorganisation et de marginalisation, elle ne rencontrera qu’un échec prévisible et quasi mécanique, où tout effort de mobilisation se heurtera à l’indifférence et à l’inexistence d’un véritable ancrage populaire.
Dans ce cas de figure, l’opposition n’y verrait que du feu et la démocratie elle-même, privée de son rôle de régulation, risquerait de se réduire à un simple rituel, incapable de refléter les véritables aspirations de la nation.














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