Néanmoins, pour de nombreux Africains, ce terme résonne comme un vestige du colonialisme.

L’une des principales critiques formulées à l’égard de la France en Afrique est son rôle perçu de néocolonialiste. Le cas évoqué du franc CFA est éloquent : les pays l’utilisant sont contraints de déposer 50% de leurs réserves à la Banque de France, limitant leur autonomie économique tout en renforçant l’économie française.

Toutefois, l’argument en faveur de cette pratique est la garantie de stabilité offerte par la France pour le franc CFA.

Le défi majeur pour la France réside dans sa communication. Les médias français, bien que libres, sont souvent perçus comme des outils gouvernementaux, en concurrence avec d’autres médias soutenus par des nations aux agendas anti-français.

La France n’est plus seulement en compétition avec l’Angleterre sur le continent. L’Arabie Saoudite, avec son influence religieuse croissante, la Chine en tant que partenaire commercial majeur, la Russie avec ses activités mercenaires, et les États-Unis avec leur interventionnisme récent, sont autant d’acteurs redéfinissant le paysage géopolitique africain.

Face à cette concurrence, la France n’a qu’à bien se tenir !