Les forêts de la RDC sont connues pour abriter plus de 250 groupes armés, dont certains s’opposent au gouvernement rwandais, notamment les FDLR-FOCA, fondés par d’anciens membres des FAR et des milices Interahamwe, coupable des crimes de génocide et massacres perpétré contre les Tutsi au Rwanda. Ces groupes rebelles incluent également d’autres factions dérivées telles que le RUD Urunana et le CNRD.

Le gouvernement rwandais a mis en place diverses initiatives pour encourager ces combattants à rentrer au Rwanda et à participer à la reconstruction nationale, bien que certains continuent à refuser de renoncer à la lutte armée.

Dans un message diffusé sur Twitter, la MONUSCO a précisé que les quatre ex-combattants, accompagnés d’une femme liée à l’un d’entre eux, ont été rapatriés au Rwanda. Le tweet déclare : « Grâce aux efforts conjoints de la MONUSCO et du programme de désarmement, de réintégration et de restauration de la sécurité, quatre ex-combattants rwandais des groupes armés, ainsi qu’une femme liée à l’un d’entre eux, ont été rapatriés au Rwanda. »

Les données de la MONUSCO indiquent qu’entre 2023 et 2024, 76 ex-combattants et 40 membres de leurs familles ont été renvoyés au Rwanda.

Depuis la création, en 1997, de la Commission rwandaise de démobilisation et de réintégration (RDRC), plus de 12 000 Rwandais, issus de familles d’anciens combattants de groupes armés anti-gouvernementaux, ont été réintégrés au pays.

Le rapatriement de nombreux combattants des FDLR a été accéléré après l’opération « Umoja Wetu » menée en janvier et février 2009 par l’armée rwandaise et congolaise, dans le but d’affaiblir les FDLR.

Grâce aux actions militaires conjointes des deux pays, le nombre de combattants des groupes armés opposés au Rwanda avait considérablement diminué. Toutefois, depuis la détérioration des relations diplomatiques entre le Rwanda et la RDC en 2022, les FDLR ont regagné en influence et en effectifs.

D’anciens membres des FDLR ayant quitté la RDC depuis la reprise des combats par le groupe rebelle M23 estiment que les FDLR comptent désormais environ 2 000 combattants, répartis en quatre bataillons.

Dans un message diffusé sur Twitter, la MONUSCO a précisé que les quatre ex-combattants, accompagnés d’une femme liée à l’un d’entre eux, ont été rapatriés au Rwanda.