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Le Burundi réaffirme sa décision de garder ses frontières avec le Rwanda fermées

Redigé par Bazikarev
Le 30 mars 2024 à 07:02

Lors d’une conférence publique réunissant les porte-paroles des institutions de l’État burundais, le gouvernement a réitéré son engagement à maintenir les frontières terrestres avec le Rwanda fermées.

Jérôme Niyonzima, porte-parole du gouvernement du Burundi, a déclaré que les frontières resteraient fermées jusqu’à ce que le Rwanda extrade les membres du Red Tabara vers le Burundi. Répondant aux questions des journalistes, Niyonzima a souligné que les raisons de cette fermeture demeurent pertinentes et a nié l’existence de toute initiative de la part de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour entamer des négociations visant à rouvrir les frontières.

"Nous devons faire la distinction entre les motifs de cette fermeture et les faits. La décision de fermer les frontières a été prise dans le but de contrôler les mouvements des citoyens des deux pays, notamment après les attaques perpétrées par les terroristes du Red Tabara, rendant difficile la distinction entre les criminels et les citoyens ordinaires," a précisé Niyonzima.

Malgré les dénégations du Rwanda, qui rejette toute implication dans l’hébergement du Red Tabara, le porte-parole burundais maintient ses accusations sans réserve. Il a également clarifié que, bien que le président en exercice de l’EAC ait le devoir de promouvoir la paix dans la région, cela ne signifie pas que des négociations directes entre le Burundi et le Rwanda soient en cours. Niyonzima a insisté sur la nécessité pour le Rwanda de remettre les combattants du Red Tabara pour que la situation puisse évoluer.

Le mouvement rebelle burundais Red Tabara, actif depuis 2015, est basé au Sud-Kivu, à des centaines de kilomètres de la frontière rwandaise, selon les autorités. Cette situation géopolitique complexe est aggravée par les préoccupations internationales concernant le Burundi, accusé d’offrir refuge à des individus soupçonnés d’avoir participé au génocide rwandais, leur permettant ainsi d’échapper à la justice.

Jérome Niyonzima, porte-parole du gouvernement burundais

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