Cela signifie que plus de 7 500 individus meurent chaque jour dans le cadre de leur travail.

Selon le rapport, plus de 999 000 personnes sont victimes d’accidents de la route sur leur lieu de travail, 502 000 décèdent lors de conflits armés, 563 000 sont tuées par la violence au travail et plus de 312 000 contractent le VIH/SIDA sur leur lieu de travail.

La répartition géographique des décès liés au travail est inégale : 65% des victimes proviennent d’Asie, 11,8% d’Afrique, 11,7% d’Europe, 10,9% des Amériques et 0,6% d’Océanie.

L’Organisation internationale du travail (OIT) souligne que l’industrie de la construction est particulièrement touchée par les accidents du travail et appelle à des mesures de protection pour les travailleurs du secteur.

Les jeunes travailleurs sont les plus vulnérables, étant donné leur niveau d’énergie élevé et leur implication dans des métiers souvent exigeants physiquement.

Le Forum économique mondial, en 2017, a mis en garde contre les conséquences économiques de cette situation préoccupante.

En effet, plus de 3 000 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour indemniser les décès liés au travail et soigner les personnes atteintes de maladies professionnelles.

Le Forum souligne également que le nombre de travailleurs exposés à des risques augmente quotidiennement, et que même ceux qui ne subissent pas d’accidents visibles ne sont pas à l’abri.

Selon les données présentées, 77% des travailleurs précaires et non déclarés sont particulièrement vulnérables, car la plupart ne sont pas rémunérés à la hauteur des risques encourus.

De plus, 52% d’entre eux occupent des emplois physiquement exigeants et 38% sont soumis à la pression de leurs employeurs.

Plus de 7 500 individus meurent chaque jour dans le cadre de leur travail.