Lors de cette visite, il a affirmé qu’Israël agissait en conformité avec le droit international et a souligné que l’aide humanitaire était également fournie dans ce cadre, reprochant au Hamas et à ses partisans de tenter de saboter cette assistance.
Pourtant, la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer gravement. Plus d’une centaine d’organisations humanitaires internationales, parmi lesquelles Médecins sans frontières, Amnesty International, Oxfam ou encore Caritas, ont tiré ce mercredi la sonnette d’alarme sur une « famine de masse » qui se propage dans la population palestinienne. Dans un communiqué commun, elles appellent à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’à l’ouverture de tous les points de passage terrestres pour permettre la libre circulation de l’aide.
Sur place, la situation est alarmante : « À Gaza, même les médecins s’évanouissent à cause de la famine », rapportent des témoins. Le personnel soignant, tout comme les journalistes, subit les conséquences dramatiques du manque de nourriture, d’eau potable et de moyens essentiels, ce qui rend la couverture médiatique du conflit extrêmement difficile.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a attribué cette crise au blocus imposé par Israël, soulignant que l’intensification récente des opérations militaires ne fait qu’aggraver la malnutrition et le risque de famine.
Dans ce contexte, les États-Unis ont dépêché leur émissaire Steve Witkoff en Europe, avant un possible déplacement au Moyen-Orient, pour tenter de relancer les négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’un corridor humanitaire. Ces discussions indirectes, menées au Qatar depuis plus de deux semaines, visent aussi la libération de dix otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens.
Cependant, les négociations butent sur des exigences difficiles à concilier : Israël insiste sur le démantèlement des capacités militaires du Hamas, tandis que ce dernier réclame une trêve ferme, le retrait total des troupes israéliennes et la libre circulation de l’aide.
Le Hamas a récemment répondu à la proposition israélienne de cessez-le-feu de 60 jours, soumettant des amendements sur les modalités humanitaires, des cartes des zones que l’armée israélienne devrait évacuer, ainsi que des garanties sur une fin durable du conflit. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé ce jeudi avoir reçu cette réponse, actuellement en cours d’examen.
Par ailleurs, l’ONU accuse l’armée israélienne d’avoir causé la mort de plus de 1 000 personnes à Gaza depuis fin mai, notamment alors que des civils tentaient d’accéder à l’aide humanitaire près des sites de la fondation GHF soutenue par les États-Unis et Israël.
Sur le terrain, la situation est critique : « en 72 heures, 21 enfants sont morts de malnutrition et de faim dans plusieurs hôpitaux de Gaza », a déclaré mardi Mohammed Abou Salmiya, directeur de l’hôpital d’al-Chifa.
Face à cette tragédie humanitaire, Israël rejette sa responsabilité, accusant le Hamas d’être à l’origine de la crise en bloquant et détournant l’aide. La communauté internationale, quant à elle, multiplie les appels urgents pour un cessez-le-feu et un accès sans entrave à l’aide humanitaire.

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