Dans cette entrevue, les deux personnalités se sont spécialement mis d’accord sur la reprise des pourparlers de paix de Nairobi, et en général sur les problèmes relevant de la sécurité dans l’est de la RDC, dont les négociations doivent reprendre le 16 courant.

L’envoyé spécial pour la paix du Kenya dans la Corne de l’Afrique et la région des Grands Lacs et le N°1 Burundais ont convenu de la date de la reprise des pourparlers de paix de Nairobi sur les problèmes de sécurité dans l’est de la RDC, fixée au 16 novembre 2022.

Le facilitateur Kenyan de l’EAC pour le processus de paix en République démocratique du Congo s’est rendu au Burundi le vendredi 4 novembre 2022 pour discuter avec Mr Ndayishimiye sur la crise au Congo-Kinshasa.

Ils ont conféré sous tous les angles les différentes questions inhérentes à la reprise des pourparlers de paix de Nairobi réunissant la RDC et les groupes armés hostiles au gouvernement de Kinshasa sévissant sur son territoire.

La RDC a accepté de participer aux pourparlers mais aurait rejeté toute négociation avec le M23 qu’elle a qualifié de groupe terroriste.

En avril dernier, l’EAC avait demandé à tous les groupes armés étrangers opérant en RDC, y compris les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, FDLR, les Forces démocratiques alliées, ADF, l’Armée de résistance du Seigneur, LRA, et les Forces de libération nationale (FNL) de déposer les armes ou d’être carrément anéanti militairement par une force régionale conjointe.

Messieurs Kenyatta et Ndayishimiye ont également discuté du projet d’envoyer des troupes conjointes de l’EAC dans l’est de la RDC.

On s’attend à ce que les troupes ougandaises, déjà en place, travaillent avec l’armée congolaise, FARDC, pour combattre les groupes armés dans les régions de Beni et de l’Ituri.

Des forces kenyanes dont la date d’arrivée n’est pas encore divulguée, seront déployées dans la périphérie de Goma et Rutshuru, alors que les Burundais seront basés dans la province du Sud-Kivu au moment où les troupes Sud-Soudanaises seront déployées dans le Haut-Uélé.

Les zones d’opérations des forces tanzaniennes n’ont pas encore été précisées étant donné qu’elles ont déjà des soldats dans le pays servant sous la bannière du drapeau de la MONUSCO.