Les trahisons de Julien Paluku et Muhindo Nzanghi

Redigé par Tite Gatabazi
Le 9 avril 2025 à 06:26

Dans le théâtre tragique qui se joue à l’Est de la République Démocratique du Congo, certaines figures politiques jadis auréolées d’un semblant de légitimité sombrent aujourd’hui dans les abysses d’une trahison méthodique, dictée par la convoitise effrénée et la volonté de domination sans bornes.

Animées par une cupidité insatiable, ces élites du Nord-Kivu, en quête perpétuelle d’enrichissement illicite, n’hésitent point à instrumentaliser la misère de leurs semblables, allant jusqu’à fomenter et entretenir des foyers de violence armée pour mieux garantir l’exploitation clandestine de ressources minières qui leur assurent une opulence indécente.

Par le truchement d’un réseau opaque de clientélisme, elles s’infiltrent dans les arcanes du pouvoir central, usant de leur fortune pour corrompre, manipuler et acheter le silence des institutions.

Ainsi, dans une logique perverse, toute initiative de pacification durable telle que celle amorcée par l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) devient pour elles une menace existentielle, qu’il convient de saboter par tous les moyens, y compris les plus abjects.

L’histoire retiendra que, pour préserver leurs privilèges, certains n’auront reculé devant aucun sacrifice, fût-il celui de leur propre peuple.

Un voile d’ombre persiste sur la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo, où les drames récurrents qui endeuillent les populations ne relèvent point du simple chaos conjoncturel, mais bien d’un système pernicieux, savamment entretenu par certaines élites politiques et économiques, mus uniquement par des intérêts mercantiles et personnels.

Parmi les figures tristement citées dans ce réseau d’influence et de prédation, les noms de MUHINDO NZANGI, Julien PALUKU, Justin NDAYISHIMIYE et Juliette MBAMBU MUGHOLE reviennent avec insistance.

Ces notables, bénéficiant d’une richesse obscène issue notamment de l’exploitation illégale de concessions minières dans des zones sous tension, seraient les véritables architectes d’une insécurité orchestrée, dans le but de maintenir un chaos favorable à leurs affaires lucratives.

Pour protéger ces avoirs illicites, ils n’hésiteraient pas à entretenir des groupes armés locaux, transformant ainsi des poches entières du territoire en zones de non-droit.

Leur influence à Kinshasa, acquise au prix d’arrosages financiers colossaux, leur permet de se hisser aux plus hauts sommets de l’appareil d’État, tout en échappant à tout contrôle judiciaire ou institutionnel.

Dans cette logique cynique, la réussite de l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), notamment dans la sécurisation de plusieurs territoires et le rétablissement de l’ordre, constitue pour eux une menace directe à leurs intérêts mafieux. Dès lors, ces individus n’hésitent pas à user de manœuvres perfides pour saboter les efforts de pacification entrepris par ce mouvement politico-militaire.

Dernière illustration de cette dérive : le démantèlement récent d’un réseau criminel opérant à Goma, dont la mission était aussi macabre qu’ignoble. Selon les sources sécuritaires, les services de renseignement de l’AFC/M23 ont mis la main sur un certain Héritier Kakubamba, criminel notoire, pris en flagrant délit avec une arme de guerre AK-47.

Son interrogatoire a permis de remonter une chaîne de complices opérant dans le quartier TORA / NGANGI III, notamment Imani Kisinira, Amani Sabat, Moïse et Isaac, tous interpellés et placés en détention dans les installations du DSR Karisimbi.

Leur mission, à en croire les aveux arrachés au terme d’un interrogatoire rigoureux, révèle une entreprise d’une ignominie inqualifiable : il leur incombait d’exécuter froidement des civils innocents, d’immortaliser ces scènes macabres à travers des clichés soigneusement cadrés, puis d’en acheminer les preuves visuelles jusqu’à Kinshasa, où elles devaient alimenter une vaste machination propagandiste.

Cette mise en scène morbide visait à accréditer, auprès de l’opinion publique nationale et internationale, la thèse fallacieuse d’un climat d’insécurité généralisée dans les zones désormais pacifiées par l’AFC/M23.

L’objectif ultime de cette stratégie perverse était de saper méthodiquement la crédibilité du mouvement, d’éroder la confiance populaire qu’il inspire, et de ternir l’image d’un processus de stabilisation qui contrarie les desseins obscurs de certaines sphères politico-affairistes.

Tout porte à croire que ces opérations de déstabilisation sont orchestrées depuis la capitale, avec l’aval implicite de certains cercles proches du pouvoir en place, notamment les "Tshisekedistes" originaires du Nord-Kivu, qui, voyant leur emprise régionale s’éroder, misent sur le chaos pour recouvrer leur influence perdue.

Ainsi se dessine un tableau sinistre d’une élite dévoyée, prête à toutes les ignominies pour préserver ses privilèges, quitte à sacrifier la vie de ceux qu’elle prétend représenter.

L’histoire jugera, mais d’ores et déjà, les populations éveillées du Nord-Kivu, témoin du renouveau apporté par l’AFC/M23 dans certaines localités, ne se laissent plus abuser par les manipulations sordides d’un système à bout de souffle.

Parmi les figures tristement citées dans des réseaux d’influence et de prédation, le nom de Muhindo Nzagi revient avec insistance

Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité