Cette secte est responsable de la mort de centaines de personnes qui auraient volontairement suivi les instructions de Mackenzie et se seraient laissées mourir de faim.

Odero, célèbre pour ses prêches télévisés, fait face à de graves accusations, notamment de meurtre, d’aide au suicide, d’enlèvement, de radicalisation, de génocide, de crimes contre l’humanité, de maltraitance d’enfants, de fraude, de blanchiment d’argent et de complicité de crimes.

Le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, a qualifié Odero d’acteur majeur dans le "massacre de ses adeptes", sans donner plus de détails.

L’État souhaitait prolonger la détention d’Odero de 30 jours pour poursuivre l’enquête.

Les autorités envisagent de réaliser des tests ADN pour établir un lien entre les corps exhumés à Shakahola et ceux enterrés au New Life Prayer Centre and Church à Mavueni, où des décès ont été enregistrés.

Selon The East African, les autopsies effectuées sur certains corps exhumés à Shakahola montrent que plusieurs victimes, principalement des enfants, sont mortes par strangulation. Cette découverte représente un "changement de circonstances" dans l’affaire, selon l’État.

La défense s’oppose à la détention prolongée de leur client, affirmant que l’État ne dispose d’aucune preuve contre lui. L’enquête se poursuit tandis que le chef de secte, Paul Mackenzie, demeure en détention.

Le télévangéliste kényan Ezekiel Odero a été libéré sous caution