Le Rwanda déplore, a son corps défendant, la voie belliqueuse empruntée par son voisin, dénonçant le communiqué publié par Kinshasa le 18 courant, les manœuvres dilatoires de son homologue Congolais, avec en toile de fond dans ce subterfuge, de tourner le dos aux accords de paix de Luanda, qui démontre d’une lecture myope et sélective des ententes conclues dans la capitale Angolaise, et ses conclusions dénotant d’intentions claires et avouées de marcher sur le Rwanda.

Le gouvernement Rwandais regrette à travers communiqué le subterfuge récemment enclenché par la RDC en organisant des manifestations antiforces régionale EAC, et pourtant partie prenante de Luanda.

Et comme si cela ne suffisait pas, poursuit le communiqué du ministère Rwandais des affaires étrangères se plaint d’une mobilisation a tours de bras des supplétifs des FARDC, nommément les FDLR, Mai mai, les Nyatura- xyzk, et autres mercenaires, ces derniers pourtant défaits dans les hostilités les ayant opposés au M23 depuis la reprise des affrontements en Mars dernier.

Cette mobilisation tous azimuts, fait remarquer notre source, est un autre signe annonceur des velléités bellicistes avérées et en cours contre Kigali, du pouvoir de Tshisekedi.

Quel que sera le prix à payer, conclu la déclaration de Kinshasa. Si on lit entre les lignes, ce prix sera celui du sang des Congolais, un pays que Tshisekedi veut laisser sous le chaos si son mandat n’est pas reconduit, alors que son bilan est d’un bout à l’autre famélique. Un analyste local contacté par IGIHE relève quelques facteurs indubitables qui poussent le président en exercice pendant encore quelques mois au Congo Kinshasa en arrive à des fins martiales :
a) Obtenir à tout prix, même celui du sang, le report des élections et le mettre sur le compte de l’insécurité à l’Est du pays, une zone que le N°1 Congolais veut mettre à feu et à sang, et après y avoir créé le chaos, parvenir à son dessein report électoral.
b) Obtenir enfin et augmenter le capital sympathie de Tshisekedi en qualité de chef de guerre, pour masquer le bilan catastrophique de son mandat.
c) La RDC n’ayant en aucune façon jamais mis en œuvre les conclusions de Luanda en poursuivant sa collaboration avec ses affidés FDLR qui auraient dû avoir quitté son territoire depuis le 15 décembre 2022, selon les accords dudit mini-sommet.
d) Le communiqué met en cause le M23 qui, contrairement à la mauvaise foi du Congo, le mouvement a cédé ses positions de Kibumba, du camp de Rumangabo, se désengageant aussi des positions de Nyamilima, Burumba et Kisharo dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, selon le journal en ligne politico.cd dans sa publication du 16 courant.

N’en jetez plus…

La RDC en tant que signataire de la feuille de route de Luanda se devrait de mettre en œuvre les conclusions convenues entre les parties. Toute tentative contraire à cette état de fait ne peut être vu que comme un choix délibéré du sabotage desdits accords pour perpétuer le conflit et l’insécurité, ce que la région Est Africaine ne laissera pas faire pour conduire a vau l’eau une telle initiative pacifiste, conclu le communiqué signé du Ministre Rwandais des affaires étrangères et de la coopération régionale et internationale, Dr Vincent Biruta.