Selon un récent rapport soumis au Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, la majorité des opérateurs qui travaillaient auparavant dans ce domaine faisaient partie du groupe ’Congo Protection’ (CP), connu pour ses opérations de combat dans la région du Nord-Kivu.

Un autre groupe, appelé ’Agemira’, constitué principalement de techniciens spécialisés dans les avions et les drones, est toujours présent à Kinshasa et à Kisangani pour assurer la maintenance de ces équipements militaires si nécessaire.

Le rapport précise qu’à la fin janvier 2025, lorsque le groupe armé AFC/M23 a pris le contrôle de la ville de Goma, environ 291 opérateurs du groupe CP se sont réfugiés dans les bases des forces de maintien de la paix de l’ONU.

À la suite de discussions entre le Rwanda et l’ONU, ces opérateurs, pour la plupart originaires de Roumanie, ont quitté la RDC le 29 janvier en transitant par le Rwanda.

Les experts de l’ONU confirment que tous les opérateurs du groupe CP ont désormais quitté la RDC. Seuls les techniciens du groupe Agemira restent encore sur place ; ils poursuivront leur mission jusqu’en septembre 2025, date à laquelle ils prévoient de mettre fin à leurs activités dans le pays.

Dans le même temps, le gouvernement congolais a engagé un nouveau partenariat avec d’autres acteurs étrangers, notamment des spécialistes colombiens travaillant pour l’Américain Eric Prince.

Ce partenariat, établi en décembre 2024, a pour objectif, former les soldats congolais, sécuriser les mines de ressources précieuses et déployer des combattants sur le front, en misant principalement sur l’usage de drones.

Les experts de l’ONU ont confirmé que tous les opérateurs du groupe CP ont désormais quitté la RDC